La Russie dit avoir la preuve d’un lien entre l’attentat de Moscou et des « nationalistes ukrainiens »
MOSCOU (Reuters) – Les autorités russes ont déclaré jeudi avoir trouvé des « preuves » que les auteurs de l’attaque qui a fait plus de 140 morts dans une salle de concert de la banlieue de Moscou, la semaine dernière, étaient liés à des « nationalistes ukrainiens ».
Moscou a pointé du doigt l’Ukraine dans la foulée de l’attaque, estimant que Kyiv était lié d’une manière ou d’une autre à cette attaque, ce que nient les autorités ukrainiennes. La branche afghane du groupe Etat islamique (EI) a revendiqué l’attaque.
Le comité national d’enquête russe a annoncé dans un communiqué avoir découvert de premières preuves d’une implication ukrainienne, sans les rendre publiques.
Citant les interrogatoires des « terroristes » qui ont été arrêtés, l’examen des appareils électroniques dont ceux-ci étaient munis et l’analyse de transactions financières, les enquêteurs russes ont dit avoir établi que les assaillants étaient « en lien avec des nationalistes ukrainiens ».
Ils ont affirmé que les suspects, de nationalité tadjike, ont reçu d’importantes sommes d’argent liquide et de crypto-monnaie en provenance d’Ukraine.
Au cours des premières vingt-quatre heures ayant suivi l’attaque, les autorités russes ont arrêté 11 personnes. Huit d’entre elles, parmi lesquelles les quatre auteurs présumés de l’attaque, ont été placées en détention dans l’attente de leur procès.
Les Etats-Unis ont répété jeudi qu’ils avaient alerté la Russie du risque d’un attentat imminent par des extrémistes islamistes.
(Rédaction de Reuters)
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