La Hongrie promet des modifications juridiques pour débloquer le versement des fonds européens
BUDAPEST (Reuters) – Le gouvernement hongrois a promis à Bruxelles de modifier plusieurs lois critiquées par l’exécutif européen d’ici fin octobre si un accord sur le déblocage des fonds européens qui lui sont destinés est trouvé, a déclaré mardi le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban.
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La Commission européenne a suspendu le versement à Budapest de 5,8 milliards d’euros de subventions provenant du fonds de relance de l’UE en raison de préoccupations liées au respect de l’État de droit en Hongrie.
La Hongrie fait également l’objet de sanctions financières de la part de Bruxelles pour les mêmes problèmes concernant l’État de droit – notamment sur les procédures d’appels d’offres publics qui ne respectent pas les garanties en matière de lutte contre la corruption – et avait jusqu’à la fin de la journée pour répondre aux préoccupations de Bruxelles.
Le nationaliste Viktor Orban est de plus en plus sous pression pour conclure un accord avec l’UE, alors que le forint hongrois a atteint de nouveaux records à la baisse le mois dernier et que l’inflation continue de grimper.
« Nous avons déjà soumis une partie de ces (modifications légales) et fait des promesses pour plusieurs autres modifications de loi si l’accord avec la Commission est signé », a déclaré Gergely Gulyas lors d’un point de presse.
Le chef de cabinet de Viktor Orban a déclaré que la réponse envoyée par la Hongrie avait permis de dégager un consensus sur l’ensemble des recommandations de la Commission et qu’elle créerait un système « plus strict que jamais » et plus transparent pour superviser l’utilisation des fonds européens et des marchés publics.
« Nous espérons que la procédure de conditionnalité pourra être clôturée et qu’ensuite l’accord sur les fonds de relance et le budget septennal pourront être signés », a-t-il dit.
La Commission a confirmé mardi avoir reçu la réponse de la Hongrie et disposer d’un mois pour l’analyser.
Elle a refusé d’évaluer la proposition de Budapest dans l’immédiat, mais, si les promesses de la Hongrie étaient jugées insuffisantes, la Commission pourrait proposer aux 26 autres États membres de l’UE d’approuver des sanctions financières contre le gouvernement de Viktor Orban.
Il s’agit toutefois d’une procédure distincte de l’approbation du versement des fonds destinés à la Hongrie dans le cadre du plan de relance économique post-COVID-19, a précisé un porte-parole de la Commission.
(Reportage Krisztina Than et Anita Komuves ; rédigé par Jon Boyle et Tomasz Janowski ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)
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