La HAS prône un rappel vaccinal à 3 mois face à Omicron
PARIS (Reuters) – La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande dans un avis publié vendredi de réduire à trois mois le délai entre la primovaccination contre le COVID-19 et le rappel et d’élargir la campagne de rappel aux adolescents fragiles, afin de tenter de freiner la propagation du variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2, particulièrement contagieux.
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Alors que la France est confrontée depuis plusieurs semaines à une cinquième vague épidémique liée au variant Delta du coronavirus responsable du COVID-19, elle subit désormais l’expansion « très rapide du variant Omicron (…) beaucoup plus contagieux que le Delta et (qui) semble échapper partiellement aux vaccins », note la HAS.
« Le contexte épidémique actuel préoccupant justifie une accélération de la campagne vaccinale » pour augmenter le niveau de protection de la population, souligne-t-elle dans son avis, en suggérant « un rappel possible à partir de trois mois après la primovaccination (…) y compris pour les adolescents fragiles âgés de 12 à 17 ans ».
Elle se prononcera « ultérieurement » sur l’éventuel élargissement de la campagne de rappel vaccinal à l’ensemble des adolescents de cette tranche d’âge.
(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse et Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey)