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Jean-Luc Godard est mort, Macron salue « un trésor national »

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PARIS (Reuters) – Le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard, figure de la Nouvelle Vague qui signa notamment « A bout de souffle », est décédé mardi à Rolle, en Suisse, à l’âge de 91 ans, déclarent son épouse Anne-Marie Miéville et ses producteurs.

« Jean-Luc Godard est décédé paisiblement à son domicile entouré de ses proches. Il sera incinéré », précisent-ils dans un communiqué.

Aucune cérémonie officielle n’aura lieu, ajoutent-ils.

Jean-Luc Godard vivait à Rolle depuis 1977.

Selon le journal Libération, Jean-Luc Godard a eu recours à un suicide assisté, une pratique autorisée en Suisse mais pas encore en France, où le sujet fait débat.

« Il n’était pas malade, il était simplement épuisé », a déclaré au quotidien un proche de la famille, selon lequel le réalisateur avait « pris la décision d’en finir » et souhaitait que « ça se sache ».

Contactée par Reuters, la famille de Jean-Luc Godard a déclaré qu’elle ne ferait aucun commentaire à ce sujet.

Le président français Emmanuel Macron a salué sur Twitter l’inventeur d' »un art résolument moderne, intensément libre ».

« Nous perdons un trésor national, un regard de génie », souligne-t-il.

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, rend hommage pour sa part à un cinéaste qui « a brûlé tous les codes du cinéma, faisant déferler sur le monde une vague d’audace, de liberté et d’irrévérence ».

Comme les « Jeunes Turcs » François Truffaut, Jacques Rivette ou Eric Rohmer, Jean-Luc Godard avait débuté comme critique de cinéma dans les années 50 avant de passer à la réalisation en 1959 avec « A bout de souffle », film emblématique de la Nouvelle Vague avec Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg.

« Je croyais que je filmais le Fils de Scarface ou le Retour de Scarface, et j’ai compris que j’avais plutôt tourné Alice au Pays des merveilles, plus ou moins », avait témoigné Jean-Luc Godard, de sa voix si singulière, en 1968 à propos de l’histoire de Michel Poiccard (alias Laszlo Kovacs) et Patricia Franchini, que François Truffaut lui avait inspirée.

Le film, sorti en 1960, rencontra un grand succès et installa la figure iconoclaste de Jean-Luc Godard, son couvre-chef et ses volutes de fumée, dans le paysage jugé trop lisse du cinéma français et international.

Une nouvelle « grammaire » cinématographique était née, et avec elle un vent de liberté reflétant les bouleversements d’une époque. Jean-Luc Godard participa à Mai-68, filmant les événements, et exigea avec d’autres l’arrêt du Festival de Cannes « en solidarité avec les étudiants ».

Revendiquant, au-delà de la poésie du réel, un cinéma politique, Jean-Luc Godard, marqué à gauche, évoqua notamment la guerre d’Algérie dans « Le Petit Soldat », sorti en 1963, au cours duquel il rencontra Anna Karina, muse et épouse éphémère, qui électrisa de sa présence plusieurs de ses films : « Une femme est une femme », « Vivre sa vie », « Bande à part », « Alphaville » (Ours d’or à Berlin en 1965), « Pierrot le Fou » et « Made in USA ».

Cinéaste controversé, chercheur inlassable de nouvelles expressions artistiques, comme la vidéo, on lui doit également « Le Mépris », en 1963, avec Brigitte Bardot, et Michel Piccoli, une réflexion sur la création avec le cinéaste Fritz Lang dans son propre rôle.

Le road-movie Pierrot Le Fou (1965), avec Jean-Paul Belmondo et Anna Karina, couronna son parcours artistique, qui puisa aussi à la littérature, de Rimbaud à Céline, à la peinture et à l’art musical.

« J’ai fait plutôt des films comme deux ou trois musiciens de jazz: on se donne un thème, on joue et puis ça s’organise », disait-il.

(Rédigé par Myriam Rivet et Sophie Louet, édité par Nicolas Delame et Matthieu Protard)

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