France: Une semaine politique aux lourds enjeux, grandes manoeuvres à l’Assemblée
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PARIS (Reuters) – La semaine qui s’ouvre s’annonce décisive en France, toujours à la recherche d’un Premier ministre et d’un gouvernement après des élections législatives anticipées qui ont divisé l’Assemblée nationale en trois blocs incapables pour l’heure de constituer une majorité.
La XVIIe législature débute jeudi avec l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale et la formation des groupes, qui permettront de mesurer le rapport de forces entre le bloc de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), le camp présidentiel et le Rassemblement national (RN).
Suivra vendredi la réunion des présidents des groupes parlementaires pour se répartir les postes au Bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance exécutive, ainsi que les places dans les différentes commissions de la chambre basse.
Faute d’accord de coalition pour former un nouveau gouvernement, l’élection au « perchoir » concentre désormais l’attention.
Au sein du NFP, arrivé en tête des législatives mais qui n’est toujours pas parvenu à désigner un candidat pour Matignon, certains cadres de La France insoumise (LFI) plaident désormais pour s’entendre sur un nom à la présidence de l’Assemblée nationale.
« C’est cette première partie qu’il faut gagner maintenant », a estimé lundi sur BFMTV le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.
Le NFP doit « s’accorder immédiatement sur une candidature commune », ajoute-t-il, précisant que LFI est prêt à ce que cette candidature ne soit pas issue de ses rangs.
Députée LFI du Val-de-Marne, Clémence Guetté a également appelé sur TF1 à une « discussion franche » entre les partenaires du NFP, qui réunit LFI, le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), sur une candidature au « perchoir ».
« Il y a un enjeu que les gens doivent bien comprendre: c’est que de cette élection à l’Assemblée nationale va dépendre la suite ».
Au soir du second tour des élections législatives, Emmanuel Macron avait déclaré vouloir attendre la « structuration de l’Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires ».
Un conseil des ministres est prévu mardi, a-t-on confirmé de source parlementaire.
Le chef de l’Etat, qui plaide pour une coalition des « forces républicaines », devrait accepter la démission du gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal afin de permettre aux ministres élus députés de participer au vote crucial de la présidence de l’Assemblée nationale.
Se mettrait ainsi en place un gouvernement démissionnaire chargé de gérer les affaires courantes.
CANDIDATURES AU « PERCHOIR »
Un scénario évoqué lundi par le ministre de l’Intérieur et député du Nord Gérald Darmanin sur franceinfo: « J’ai cru comprendre qu’il fallait que les parlementaires qui avaient été élus et qui étaient ministres puissent voter jeudi pour la présidence de l’Assemblée nationale (…) donc j’ai cru comprendre que mardi ou mercredi ce gouvernement serait démissionnaire mais je n’en ai pas la certitude. »
Emmanuel Macron réunit de nouveau ce lundi à la mi-journée des cadres du camp présidentiel à l’Elysée, selon une source parlementaire. Par ailleurs, Gabriel Attal, élu samedi à la tête du groupe des députés « Ensemble pour la République », tenait dans la matinée une réunion de groupe où la question d’un candidat au « perchoir » devrait être évoquée.
Dans le camp présidentiel, la présidente de l’Assemblée nationale sortante Yaël Braun-Pivet a publiquement exprimé son désir de rempiler. Elle est accusée par la gauche, notamment, de collusion avec l’extrême droite depuis que Le Figaro a fait état de discussions avec le RN pour une « entente tacite » le jour de l’élection.
Cyrielle Châtelain et Sandrine Rousseau, du NFP, ont également marqué leur intérêt, de même que le centriste Charles de Courson, élu du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) dans la précédente législature.
« Dans cette période inédite et chaotique, il est fondamental que le président de l’Assemblée nationale (…) ne soit pas au service de coalitions partisanes, parfois contradictoires et animées par le seul objectif de se distribuer les postes entre eux », a-t-il plaidé dans une déclaration.
Reste aussi à trancher la présence de responsables du RN à des postes-clés au sein de l’Assemblée nationale, alors que la formation d’extrême droite disposait dans la précédente législature de deux vice-présidences.
La gauche a appelé à ce que le RN n’ait aucun poste dans la nouvelle Assemblée nationale, ce que le parti de Marine Le Pen a dénoncé comme un déni de démocratie.
(Rédigé par Blandine Hénault avec la contribution d’Elizabeth Pineau)
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