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France: Les prélèvements ne doivent pas entraver la croissance dit Antoine Armand

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PARIS (Reuters) – Les éventuels prélèvements fiscaux supplémentaires qui seront imposés par le nouveau gouvernement ne doivent pas entraver la croissance, a déclaré mardi le ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand, alors que la question du budget pour 2025 constituera le premier test majeur pour le Premier ministre Michel Barnier.

« Nous avons un des pires déficits de notre histoire, la situation est grave », a constaté Antoine Armand lors d’un entretien sur France inter.

Le déficit public pourrait atteindre 6% en 2024 en l’absence de réaction du gouvernement, bien supérieur à l’objectif de 5,1% fixé par l’exécutif, a rapporté vendredi le quotidien Les Echos.

« Nous allons travailler à la hauteur de la gravité de cette situation (…) Mon travail, c’est que les prélèvements éventuels qui existeront n’entravent pas notre croissance, n’entravent pas la création d’emplois », a précisé le ministre.

Michel Barnier avait déjà évoqué dimanche la possibilité d’imposer des « prélèvements ciblés sur les personnes fortunées, ou certaines grosses entreprises » afin de redresser les finances publiques.

Le gouvernement n’alourdira pas la fiscalité « de celles et ceux qui travaillent, qui appartiennent à la classe moyenne au sens large », a dit Antoine Armand sans donner de détails sur les catégories de Français concernés.

Le nouveau ministre de l’Economie a renvoyé au discours de politique générale du Premier ministre, prévu le 1er octobre, pour plus de précisions.

« Il est hors de question d’alourdir l’impôt sur l’ensemble des Français », a renchéri la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, sur RTL.

« Nous ne mènerons pas une politique d’austérité », a-t-elle souligné, ajoutant qu’un redressement « passera d’abord par la réduction des dépenses ».

De son côté, le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Patrick Martin, s’est dit prêt dans Le Parisien et sur Franceinfo à discuter d’une hausse des impôts des entreprises avec le gouvernement, à condition que « ce soit très ciblé, raisonnable en montant » et « exceptionnel ».

Pour préparer son discours de politique générale, Michel Barnier multiplie les consultations.

Il est intervenu mardi matin devant les présidents des différents groupes de l’Assemblée nationale.

Les partenaires sociaux sont aussi consultés. Marylise Léon, secrétaire générale de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), sera reçue à Matignon mardi à 14h30 avant Patrick Martin deux heures plus tard.

Le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, s’adressera mercredi aux membres de la commission des Finances de l’Assemblée, où la thématique budgétaire fait déjà débat.

« Notre groupe ne veut pas d’augmentation des impôts », a dit à Reuters le député Renaissance Jean-René Cazeneuve. « Ce serait criminel, et je pèse mes mots, que de revenir en arrière par rapport à ça. »

(Rédigé par Kate Entringer, avec Elizabeth Pineau)

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