France: La BdF abaisse sa prévision de croissance pour 2023 à 0,8%
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PARIS (Reuters) – L’économie française devrait croître de 0,8% en 2023, estime la Banque de France (BdF), qui a abaissé sa prévision après une contraction au troisième trimestre, tout en maintenant ses projections pour 2024 et 2025.
Dans ses dernières projections macroéconomiques publiées mardi, la banque centrale a abaissé de 0,1 point sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) français cette année. Le gouvernement, comme la Commission européenne, tablent sur une progression de 1% du PIB de la France cette année.
La prévision de la BdF intègre le ralentissement de l’activité économique au troisième trimestre, qui s’est contractée de 0,1% contre une première estimation à +0,1%. Le PIB est attendu en croissance de 0,1% au quatrième trimestre.
La légère révision à la baisse de la prévision de croissance pour 2023 ne remet toutefois pas en cause le scénario de croissance à moyen terme: la BdF maintient ses prévisions de croissance pour 2024 et 2025 à respectivement 0,9% et 1,3%.
« A partir de 2024, la consommation privée, la consommation des ménages, devien(dra) le nouveau moteur de la croissance alors que cesse(ra) la contribution positive du commerce extérieur », a détaillé Olivier Garnier, directeur général des statistiques, études et international de la BdF, à l’occasion d’un point presse.
« En 2025-2026, l’investissement privé viendra aussi contribuer positivement à la croissance ».
Parallèlement, l’inflation harmonisée aux normes européennes (IPCH) devrait poursuivre son repli et atteindre 5,7% en 2023 contre 5,9% en 2022, grâce notamment au recul de l’inflation de l’alimentation et des produits manufacturés et malgré la persistance de l’inflation des services.
« La hausse sur un an des prix des services s’est maintenue autour de 4,0% depuis février, traduisant en particulier la diffusion progressive des revalorisations du Smic et des salaires négociés au niveau des branches d’activité », souligne la BdF.
L’inflation devrait continuer à décélérer et atteindre 2,5% en 2024 puis 1,8% en 2025, inférieure à l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne.
Le ralentissement de l’inflation et le redressement progressif du salaire réel à partir de 2024 devraient soutenir la consommation des ménages, qui se rétablirait entre 2024 et 2026 avec un taux de croissance de 1,5% par an en moyenne.
Le chômage, qui atteindrait 7,3% en 2023, devrait rebondir à 7,6% en 2024 et 7,8% en 2025, mais demeurer sous sa moyenne de long terme de 8%.
« Cette projection confirme dans l’ensemble notre diagnostic d’une économie française qui parviendrait à sortir progressivement de l’inflation sans récession », résume l’institution.
(Rédigé par Corentin Chappron et Leigh Thomas, édité par Nicolas Delame)
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