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France et Arabie saoudite réunissent des dirigeants mondiaux sur la question palestinienne

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par John Irish et Michelle Nichols

NATIONS UNIES (Reuters) -La France et l’Arabie saoudite réunissent lundi à New York des dizaines de dirigeants mondiaux pour rassembler derrière une solution à deux Etats entre Israéliens et Palestiniens, alors que certains pays vont reconnaître formellement l’Etat de Palestine – une démarche critiquée par Israël et les Etats-Unis.

Ce sommet, organisé à la veille de la première journée de débat général de la 80e session de l’Assemblée générale de l’Onu, va être boycotté par Israël et les Etats-Unis, a fait savoir l’ambassadeur israélien aux Nations unies Danny Danon, dénonçant un « cirque ».

Dimanche, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et le Portugal ont reconnu officiellement l’Etat de Palestine. La France et cinq autres pays devraient faire de même ce lundi.

« C’est un grand jour pour la paix et une victoire diplomatique majeure pour la France », a déclaré plus tôt dans la journée sur TF1 Jean-Noël Barrot, ministre français démissionnaire de l’Europe et des Affaires étrangères, saluant une décision « symbolique, immédiate, politique, démontrant l’attachement de la France à la solution à deux Etats ».

Le président Emmanuel Macron avait annoncé en juillet son intention de reconnaître l’Etat de Palestine, ouvrant la voie à une démarche similaire par de nombreux autres pays occidentaux.

Certains pays européens comme l’Allemagne – soutien de longue date d’Israël en raison de son rôle historique dans l’Holocauste – et l’Italie ne devraient pas suivre le mouvement.

En France, la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître un Etat palestinien suscite de vives critiques de la part de l’extrême-droite ainsi qu’une polémique sur le pavoisement du drapeau palestinien sur le fronton de dizaines de mairies.

« La reconnaissance de la Palestine aujourd’hui est une faute extrêmement grave, notamment à l’égard des pays qui luttent contre le terrorisme islamiste », a dénoncé lundi la cheffe de file du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen à la presse.

« La réalité, c’est que c’est le ‘Hamastan’ qu’Emmanuel Macron reconnaît, pas la Palestine. »

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur à la mi-journée, 52 mairies avaient hissé lundi le drapeau palestinien sur leur fronton, en dépit de l’opposition de Beauvau au nom du principe de neutralité du service public.

POTENTIELLES REPRÉSAILLES

En réponse à ces efforts diplomatiques initiés par la France, des responsables israéliens ont prévenu que l’Etat hébreu envisageait d’annexer la Cisjordanie occupée ainsi que de prendre des mesures bilatérales contre Paris.

L’administration du président américain Donald Trump a également prévenu de potentielles représailles contre ceux qui prendraient des mesures contre Israël, dont Washington est le plus proche allié, pointant notamment du doigt la France, alors qu’Emmanuel Macron va présider le sommet de lundi.

Bien que l’Arabie saoudite en soit co-organisatrice, le prince héritier Mohammed ben Salman ne sera pas présent à New York et participera au sommet via visioconférence.

Les discussions vont se tenir alors qu’Israël a lancé une vaste offensive terrestre dans la ville de Gaza, près de deux ans après le début de son « siège total » de la bande de Gaza en réponse à l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, et alors que les négociations indirectes sur un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas restent dans l’impasse.

Parallèlement à la guerre dans l’enclave palestinienne, Israël a intensifié ses opérations et étendu ses colonies en Cisjordanie occupée, ce qui a incité des pays à agir, craignant que la perspective même d’une solution à deux Etats s’évapore définitivement.

Un rapport d’une commission d’enquête des Nations unies publié la semaine dernière conclut qu’Israël commet un génocide dans la bande de Gaza et que les plus hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont incité à de tels actes.

LIENS DIPLOMATIQUES « PROGRESSIFS »

Certains gouvernements ayant reconnu ou prévoyant de reconnaître l’Etat de Palestine ont indiqué qu’il y aurait des conditions, tandis que d’autres ont fait savoir que la normalisation des liens diplomatiques s’effectuerait par étapes et dépendrait de la mise en oeuvre des réformes promises par l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée où elle dispose de prérogatives limitées.

Concernant la France, « l’établissement des relations diplomatiques sera progressif et conditionné à un certain nombre d’éléments sur le terrain, et notamment la libération des otages », a indiqué lundi Jean-Noël Barrot sur TF1.

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu dimanche qu’aucun État palestinien « ne sera jamais créé à l’ouest du Jourdain ».

Le dirigeant a ajouté qu’il apporterait une réponse concrète à l’initiative de reconnaissance d’un Etat de Palestine à son retour des États-Unis, où il doit s’entretenir avec Donald Trump.

Ni le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ni des dizaines de responsables palestiniens ne participeront en personne aux discussions aux Nations unies, Washington ayant refusé de leur délivrer des visas d’entrée sur le territoire américain. Mahmoud Abbas s’exprimera par visioconférence lors de l’Assemblée générale de l’Onu.

(John Irish et Michelle Nichols; version française Jean Terzian, Claude Chendjou et Blandine Hénault, avec la contribution d’Elizabeth Pineau, édité par Augustin Turpin)

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