France-Barnier exclut un « choc fiscal », un « effort » demandé à 300 entreprises
PARIS (Reuters) – Le Premier ministre Michel Barnier a exclu jeudi l’hypothèse d’une hausse généralisée des impôts pour les entreprises françaises, déclarant que le gouvernement préparait des mesures « ciblées » qui concerneront de manière « temporaire » les groupes réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros.
Il n’y aura « pas de choc fiscal », a-t-il dit lors d’une émission spéciale sur France 2, ajoutant qu’alléger la dette de la France passait par une baisse des dépenses publiques et un « effort » réclamé aux plus grandes entreprises du pays – soit 300 entreprises, a-t-il précisé.
Les nouvelles mesures d’imposition seront « ciblées, exceptionnelles et temporaires, sur les plus grosses sociétés qui font un milliard de chiffre d’affaires ou plus », a déclaré le chef du gouvernement. Interrogé sur ce qu’il entendait par « temporaire », il a répondu: « Un an, ou peut-être deux ans ».
(Rédigé par Jean Terzian)
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