Etats-Unis: L’emploi déçoit mais les salaires augmentent
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Lucia Mutikani
WASHINGTON (Reuters) – La reprise de l’emploi aux Etats-Unis a fortement ralenti en août, montrent les statistiques officielles publiées vendredi, dans un contexte marqué à la fois par des pénuries de main d’oeuvre et une dégradation de la demande dans le secteur des services avec la reprise de l’épidémie de COVID-19.
Le département du Travail a fait état de 235.000 emplois non-agricoles créés le mois dernier après 1,053 million (révisé) en juillet.
Le taux de chômage a reculé de 5,4% à 5,2%, comme attendu, mais il est considéré comme sous-estimé par les enquêtes officielles en raison du nombre élevé de personnes se déclarant « employées mais absentes du travail » depuis le début de l’épidémie.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 750.000 créations de postes, leurs estimations s’échelonnant de 375.000 à 1,027 million, un écart qui traduisait les multiples incertitudes entourant actuellement la conjoncture aux Etats-Unis.
Le chiffre des créations d’emplois d’août est depuis plusieurs années inférieur à la moyenne des trois mois précédents mais il a été revu à la hausse à 11 reprise au cours des 12 dernières années.
Le rapport publié vendredi, très attendu par les marchés financiers, pourrait conduire à une révision à la baisse des prévisions de croissance pour le troisième trimestre, un mouvement déjà bien entamé en raison de l’impact du variant Delta du coronavirus et des pénuries de matières premières ou de semi-conducteurs qui pèsent entre autres sur la production automobile et la reconstitution des stocks des entreprises.
Les chiffres d’août vont aussi être étudiés de près par les investisseurs pour tenter d’y trouver des indices sur l’évolution à venir de la politique monétaire de la Réserve fédérale, qui devrait annoncer en septembre ou en novembre son intention de réduire ses achats d’obligations sur les marchés, l’un de ses principaux soutiens à l’économie.
La banque centrale doit composer à la fois avec le ralentissement de l’emploi et la multiplication des signaux inflationnistes: le mois dernier, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6%, deux fois plus qu’attendu, et il affiche sur un an une progression de 4,3%.
Le dollar s’est dans un premier temps orienté à la baisse après la publication de ces chiffres, tombant à 1,19 pour un euro, son plus bas niveau depuis le 30 juillet, mais il a vite effacé ses pertes.
Sur le marché obligataire, les rendements des bons du Trésor se sont orientés à la hausse, à 1,324% pour les titres à dix ans contre moins de 1,30% avant la publication des statistiques.
(Reportage Lucia Mutikani, version française Marc Angrand, édité par Blandine Hénault)
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