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En France, un scrutin européen à fort enjeu pour Macron

par Elizabeth Pineau

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PARIS (Reuters) – Les électeurs français sont appelés aux urnes dimanche pour des élections européennes où les scores du Rassemblement national, donné largement en tête dans les sondages, et de la majorité pourraient peser sur les trois dernières années du quinquennat d’Emmanuel Macron.

Dernières élections nationales avant la présidentielle de 2027, elles pourraient redessiner le paysage politique du continent européen, marqué par une poussée de l’extrême droite à une échelle qui reste à mesurer, et de la France, où le scrutin aura immanquablement des répercussions internes.

Annoncée au-dessus de 30% (33% dans le « rolling » Ifop-Fiducial du 4 juin) par les instituts de sondages, la liste emmenée par le président du Rassemblement national Jordan Bardella vise un tremplin vers l’Elysée, que sa candidate Marine Le Pen a brigué à trois reprises.

« Il faut que ce soit un référendum contre la politique d’Emmanuel Macron », répète Jordan Bardella, qui réclame une dissolution de l’Assemblée nationale, où le RN est le premier groupe d’opposition, en cas d’échec de la majorité le 9 juin.

Malgré l’implication personnelle du chef de l’Etat, qui a multiplié les mises en garde contre l’extrême droite, et du Premier ministre Gabriel Attal, qui a débattu à la télévision avec Jordan Bardella, la liste Renaissance de Valérie Hayer ne semble guère en mesure d’atteindre les 22,4% de 2019.

Le niveau de l’abstention – près de 50% en 2019 – pèsera sur les résultats.

Si la leçon à tirer sera « d’abord européenne » et non nationale, a dit Emmanuel Macron à La Tribune Dimanche, un mauvais score affaiblirait le pouvoir, sous la menace d’une motion de censure de l’opposition parlementaire à même de faire tomber le gouvernement Attal.

« On va faire campagne jusqu’au bout », assure un conseiller de l’exécutif. « Le RN s’est installé comme la première force d’opposition depuis dix ans. Ne pas se battre, c’est accepter comme une fatalité qu’il peut arriver au pouvoir ».

La liste macroniste est talonnée dans les enquêtes d’opinion par celle du Parti socialiste allié à Place Publique de Raphaël Glucksmann, eurodéputé de 44 ans qui porte les espoirs de la gauche hors France insoumise.

« Nous serons cette digue, la force de résistance qui fait face à la vague d’extrême droite qui s’abat sur les démocraties européennes », a dit le candidat vendredi à Reuters.

Parmi les plus « petites » listes, sur les 38 en lice, celle des écologistes a beaucoup à perdre cinq ans après les 13,5% obtenus en 2019, plombée par le désamour « vert » constaté dans d’autres pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas.

Un minimum de 5% des suffrages est nécessaire pour envoyer des députés au Parlement, une barre qu’espère franchir la liste Reconquête de Marion Maréchal, qui se veut la figure de proue de la lutte contre l’islamisme et le « wokisme ».

Pris en étau entre le RN et le camp Macron, les Républicains de François-Xavier Bellamy (8,5% en 2019) mettent en avant leur appartenance au Parti populaire européen, groupe le plus important et le plus influent du Parlement européen.

Le score de La France insoumise, représentée par Manon Aubry, pourrait approcher celui de 2019 (6,3%) – loin des 22% de Jean-Luc Mélenchon à la dernière présidentielle – au terme d’une campagne axée sur la défense de la cause palestinienne. Le conflit dans la bande de Gaza s’est de fait imposé comme l’un des thèmes de la campagne.

Le Parti communiste emmené par Léon Deffontaines espère quant à lui dépasser les 3%, limite pour se faire rembourser les frais de campagne.

(Reportage Elizabeth Pineau, avec Sophie Louet, édité par Blandine Hénault)

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