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Djokovic, son visa définitivement révoqué, a quitté l’Australie

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par Loren Elliott, Sudipto Ganguly et Sonali Paul

MELBOURNE (Reuters) – Le numéro un mondial de tennis Novak Djokovic a quitté l’Australie dimanche après avoir vu son appel de la révocation de son visa rejeté par la justice, mettant fin à plusieurs jours de suspense sur sa participation à l’Open 2022 d’Australie au vu de son statut de non vacciné au coronavirus.

En se rangeant aux arguments du gouvernement australien, les trois juges de la Cour fédérale ont douché définitivement l’espoir du joueur serbe de disputer le tournoi qui s’ouvre lundi et d’engranger ainsi un nombre record de 21 titres en Grand Chelem.

Novak Djokovic s’est rendu à peine quelques heures plus tard à l’aéroport de Melbourne, où des agents fédéraux l’ont escorté, lui et son équipe, depuis le salon d’attente de la classe affaires jusqu’à la porte d’embarquement. Le champion s’est envolé peu après 23h (12h00 GMT) à bord d’un vol Emirates à destination de Dubai.

Le ministre australien de l’Immigration, Alex Hawke, avait révoqué le visa du joueur au motif que sa présence présentait un risque pour l’ordre public du pays car elle risquait selon lui d’alimenter le sentiment anti-vaccination dans le pays, confronté à la pire vague de Covid-19 qu’il ait connue depuis le début de la pandémie.

Dans un communiqué, Novak Djokovic s’est déclaré « extrêmement déçu » de la décision de la justice australienne, ajoutant qu’il respecterait cette décision et coopérerait avec les autorités au sujet de son départ d’Australie.

« Je ne suis pas à l’aise avec le fait que les projecteurs ces dernières semaines ont été braqués sur moi, et j’espère que nous pourrons maintenant nous concentrer tous sur le jeu et le tournoi que j’aime », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre australien a salué de son côté le verdict de la cour, estimant qu’il aiderait à « maintenir nos frontières solides et les Australiens en sécurité », tandis que le Premier ministre serbe a qualifié la décision de la justice australienne de « scandaleuse ».

Le magistrat en chef James Allsop a expliqué que le verdict était fondé sur la légitimité et la légalité de la décision du ministre dans le contexte des trois arguments défendus par la défense de Novak Djokovic.

« Il n’entre pas dans la prérogatives de la cour de décider des mérites ou de la sagesse de la décision », a-t-il poursuivi.

La place de Novak Djokovic dans le tableau devrait être prise lundi par Salvatore Caruso, 150e joueur mondial et « lucky loser » éliminé lors des qualifications.

UN ENJEU POLITIQUE

L’exemption médicale ayant permis au tennisman d’entrer en Australie sans être vacciné a provoqué depuis dix jours un tollé en Australie, devenant un enjeu politique pour le Premier ministre Scott Morrison dans la perspective du scrutin fédéral qu’il devrait organiser d’ici mai prochain.

Durant cette saga, Novak Djokovic a été placé en rétention par le service de l’immigration, relâché puis détenu à nouveau.

Il s’était vu accorder un visa pour entrer en Australie sur la base d’un certificat prouvant qu’il avait déjà contracté le virus, datant du 16 décembre et qui avait servi de fondement à l’exemption médicale devant lui permettre de prendre part à la compétition. L’octroi de cette exemption a été organisé via la fédération de tennis d’Australie.

Dans un pays où plus de 90% des adultes sont vaccinés contre le coronavirus, ce régime spécial a été très mal accueilli. Le gouvernement a estimé qu’au vu du nombre récent de contaminations, les critères n’étaient pas remplis pour accorder cette exemption.

L’affaire a alimenté le débat virulent sur le droit de refuser la vaccination contre le coronavirus, Novak Djokovic devenant un symbole dans certaines manifestations antivax, alors que de nombreux gouvernements augmentent actuellement la pression sur les non-vaccinés, jugeant que c’est la seule voie pour protéger l’ensemble de la population de la pandémie.

(Gilles Guillaume pour la version française)

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