Coronavirus-La huitième vague en phase ascendante en France-Covars
PARIS (Reuters) – La France est actuellement confrontée à une huitième vague épidémique de COVID-19 en phase « ascendante », a souligné mardi l’immunologue Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), qui a pris la suite du conseil scientifique.
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« Nous sommes dans cette huitième vague » épidémique et « tous les indicateurs sont en augmentation », y compris le taux d’hospitalisation et « une amorce d’augmentation du taux d’hospitalisation en réanimation », a-t-elle déclaré sur RMC.
« On est vraiment là dans une vague ascendante », a ajouté Brigitte Autran en prévenant qu’il faut « encore se préoccuper » du COVID-19, « parce qu’on n’est jamais à l’abri de l’apparition d’un variant qui pourrait être plus virulent ».
Dans ce contexte, la spécialiste a appelé l’ensemble des personnes éligibles à un deuxième rappel vaccinal (les personnes de plus de 60 ans et toutes celles qui ont des facteurs de risque de forme grave) à profiter de la campagne de vaccination automnale lancée lundi, qui intègre les nouveaux vaccins bivalents dirigés contre les variants d’Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 responsable du COVID-19.
Brigitte Autran a également vivement recommandé de porter le masque « dès qu’on est dans un environnement où la distanciation sociale n’est pas respectée », en précisant que le Covars – comme ses homologues dans d’autres pays européens ou aux Etats-Unis par exemple – se penchait sur la question d’un rétablissement de l’obligation du port du masque.
« Aujourd’hui personne n’a réintroduit l’obligation du masque mais tout le monde l’étudie », a-t-elle noté.
Selon les derniers chiffres de Santé publique France (SPF), l’incidence hebdomadaire s’inscrit en hausse de plus de 33% d’une semaine sur l’autre, à 459,4 nouvelles contaminations pour 100.000 habitants sur sept jours.
Le taux de reproduction, appelé « R effectif » par les chercheurs et qui correspond au nombre moyen de contaminations générées par une personne infectée, est actuellement estimé mardi à 1,3, ce qui signale une progression des infections.
(Rédigé par Myriam Rivet, édité par Kate Entringer)