Colonna en Turquie pour discuter du contournement des sanctions contre la Russie
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, se rend lundi en Turquie afin de souligner l’importance pour les entreprises turques de ne pas contourner les sanctions occidentales prises à l’encontre de la Russie.
Le secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Adeyemo, a envoyé le mois dernier un courrier aux autorités turques les mettant en garde contre de possibles sanctions si des entreprises entretenaient des relations avec des personnes et des groupes russes visés par les mesures occidentales.
« L’Europe a pris des sanctions, les Etats-Unis aussi, un certain nombre de pays alliés et partenaires également, mais d’autres n’ont pas adopté une politique de sanctions, par exemple, la Turquie », a déclaré Catherine Colonna sur RTL en amont de son déplacement.
« Il est important que ces pays ne servent pas de plateforme de contournement des sanctions », a-t-elle ajouté.
Certaines entreprises turques ont racheté des actifs russes après le retrait de leurs partenaires européen. D’autres ont choisi de conserver leurs actifs en Russie.
Ankara a indiqué que les sanctions occidentales ne seraient pas contournées en Turquie.
Une source diplomatique française a indiqué que certaines entreprises turques étaient tentées de travailler avec la Russie et que Catherine Colonna soulèverait cette question afin d’empêcher qu’une telle dynamique ne s’installe.
Aucun mécanisme n’existe au niveau européen pour sanctionner des groupes spécifiques contrevenant aux sanctions, le diplomate a toutefois précisé que si cela devenait un problème sérieux, l’UE pourrait envisager d’en créer un.
« Il faut tout d’abord s’assurer que nos grands partenaires, nos alliés au sein de l’Alliance atlantique, et qu’un pays qui affirme son statut de candidat a l’Union européenne n’entrent pas dans une logique de contournement des sanctions, et utilisent (leurs) propres instruments nationaux (…) pour s’assurer que (leurs) propres acteurs économiques ne rentrent pas dans cette logique de contournement », a expliqué la source.
(Reportage John Irish; version française Camille Raynaud, édité par)
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