Borne réaffirme le droit d’Israël à « se défendre », appelle à protéger les civils
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – La Première ministre Elisabeth Borne a rappelé lundi la position du gouvernement français sur le conflit entre Israël et le Hamas, à savoir le droit de l’Etat hébreu à se défendre et la nécessité de protéger les civils palestiniens, alors qu’Emmanuel Macron est attendu mardi à Tel Aviv.
« Israël a le droit de se défendre dans le respect du droit international et ceux qui confondent le droit des Palestiniens à disposer d’un État et la justification du terrorisme commettent une faute morale politique et stratégique », a dit la Première ministre à l’Assemblée nationale lors d’un débat sans vote.
« Les Palestiniens ne sont pas le Hamas, le Hamas n’est pas le peuple palestinien », a-t-elle ajouté.
La cheffe du gouvernement a également accusé le Hamas d' »utiliser les populations civiles comme bouclier humain ». « En agissant de la sorte, le Hamas met en péril les espoirs de paix dont les Palestiniens ont tant besoin », a-t-elle estimé.
« Nous demandons une trêve humanitaire qui permette un accès sûr et immédiat pour l’acheminement de l’eau, de nourriture, de fioul et d’aide humanitaire et médicale à Gaza », sous l’égide des Nations unies, a poursuivi Elisabeth Borne.
Elle a également évoqué les « dizaines de français bloqués à Gaza dans des conditions extrêmement précaires » et affirmé que le gouvernement faisait tout pour qu’ils puissent quitter la zone.
Elisabeth Borne a également voulu apporter son soutien et celui de son gouvernement à la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui a essuyé des critiques après avoir effectué durant le week-end un voyage en Israël.
S’exprimant après la Première ministre, la présidente des députés La France insoumise (LFI) Mathilde Panot a appelé à un « cessez-le-feu », regrettant que la France n’ait pas fait cette demande.
« Face à cette spirale de la violence, la France doit parler d’une voix forte pour oeuvrer à la paix et au cessez-le-feu », a dit Mathilde Panot. Elle a également accusé Israël de ne pas respecter le droit international.
Jean-Luc Mélenchon, a par la suite salué sur X (ex-Twitter) le discours de la députée : « Elle parle pour la France. Celle qui condamne les crimes de guerre quelqu’en soient les auteurs. Celle pour qui les vies se valent. Cessez le feu ! Cessez le feu ! »
Rappelant les dissensions au sein de la classe politique concernant la position de dirigeants LFI sur le conflit, la députée Les Républicains Michèle Tabarot a dit vouloir dénoncer « les horreurs du Hamas comme aurait dû le faire toute la représentation nationale ».
Le député Modem Jean-Louis Bourlanges a lui demandé à ce qu’Israël « cesse sa politique de colonisation » et le président du Parti socialiste à l’Assemblée, Boris Vallaud, a lui mis en garde les troupes israéliennes contre une « vengeance aveugle ».
(Rédigé par Kate Entringer, édité par Tangi Salaün)
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