Cameroun: suivi mitigé du mot de grève par les enseignants dans l’ensemble du pays
Le mouvement de grève lancé par les syndicats enseignants n’a pas connu un succès uniforme ce lundi 22 avril, jour de rentrée du troisième trimestre. Au collège Les Sapins à Yaoundé, l’appel n’a pas été suivi.
« Tous les professeurs sont présents ce matin, je n’ai pas l’impression que le mot d’ordre de grève a été respecté », témoigne un enseignant. Ce phénomène s’explique en partie par la faible syndicalisation dans le privé : « Les fondateurs d’établissements privés n’aiment généralement pas les syndicalistes et s’en séparent », précise notre source.
Dans les lycées publics, la situation apparaît contrastée. Certains enseignants de Yaoundé ont observé le débrayage, tandis qu’au lycée bilingue de Mbalgong, en périphérie de la capitale, les cours se déroulaient normalement.
« Le mot d’ordre n’a pas été suivi chez nous. Les élèves ont passé leurs épreuves zéro sous la supervision de leurs professeurs », rapporte un responsable de l’établissement.
Selon les échanges dans les forums enseignants, le mouvement semble mieux suivi dans les villes secondaires qu’à Yaoundé ou Douala.
« Nos grèves suivent toujours cette dynamique : elles commencent dans l’arrière-pays avant de gagner progressivement tout le territoire », analyse un professeur d’Obala, avant d’ajouter : « Cette fois, la détermination est réelle car nous voulons voir aboutir le statut particulier ».
Le Collectif des organisations de l’éducation au Cameroun (Corec) évalue à 45% le taux de participation ce premier jour. « Grâce à nos relais sur le terrain, nous avons pu mesurer l’effectivité du mouvement », explique Roland Assoah Etoga, secrétaire général du Corec, qui parle d’« un début réussi ».
Le syndicat, qui réclame notamment l’adoption d’un statut particulier pour améliorer les conditions salariales, a prévu une semaine de grève. « Nous espérons des actes concrets du gouvernement », conclut M. Etoga, alors qu’une première mouture du statut attend désormais l’arbitrage des autorités.
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