Cameroun: Les parents d’élèves préoccupés par la grève des enseignants
Le mécontentement des parents d’élèves face à la grève des enseignants au Cameroun est contenu dans une lettre de l’Association nationale des parents d’élèves et enseignants des établissements secondaires adressée à la communauté éducative ce 16 Octobre. Elle y émet aussi quelques propositions de solutions aux revendications des enseignants.
Depuis le début de l’année scolaire le 4 Septembre dernier, les enseignants ont repris dans plusieurs établissements publics des enseignements secondaires la grève entamée l’année dernière. Plus d’un mois après la reprise des classes, les seigneurs de la craie ne se découragent pas dans la non dispensation des leçons et le non-respect du calendrier scolaire. En effet, l’opération « craie morte» se poursuit et s’est enlisée le 9 Octobre après un appel à la grève générale pour une durée d’une semaine annoncée par l’intersyndicale de l’Education. Les professionnels de l’enseignement veulent ainsi faire pression sur le gouvernement pour que leurs conditions de travail soient améliorées.
Face à cette situation, les parents par l’entremise de l’Association Nationale des parents d’élèves et enseignants des établissements secondaires du Cameroun brisent le silence et estiment qu’ils ont trop regardé, cette crise pour laquelle les enfants laissés pour compte, en sont les seules vraies victimes.
On a trop regardé
«On a trop regardé ». C’est ainsi qu’est résumée l’attitude des parents face à la crise qui secoue le secteur éducatif depuis deux années scolaires consécutives. Ils ont trop regardé « la radicalisation des enseignants perdurée et les assurances gouvernementales ne pas assurer les enseignants », écrivent-ils.
Pour cela, le mouvement associatif conduit par Patric Marius ONDONGO formule une série de vœux. Il revendique premièrement la reprise de la dispensation des cours à leurs enfants ; invite les enseignants très actifs dans la grève à donner les cours aux enfants, en même temps qu’il les exhorte à donner une deuxième chance aux assurances gouvernementales pour la reprise effective des cours. Au gouvernement, il est demandé aux différents ministres impliqués dans la résolution de cette crise de respecter la parole donnée et les engagements pris lors des multiples concertations avec les enseignants grévistes.
Solidarité entre parents, enseignants et gouvernement
Pour venir partiellement à bout de cette crise qui n’a fait que trop durer, les parents d’élèves proposent de prêter main forte au gouvernement en reversant notamment aux enseignants, une partie des frais d’APEE. Ils proposent en effet que la somme de dix mille francs soit prélevée sur les vingt-cinq mille cotisés par chaque parent en début d’année scolaire. Sur ces dix mille francs, la moitié sera mise à la disposition des enseignants comme prime de rendement. Et l’autre moitié pour les quotes parts de certaines rubriques des contributions exigibles comme le fonds de solidarité, la pharmacie et la bibliothèque. Une fois ce volet réglé, le gouvernement lui, pourrait essentiellement « se concentrer sur la revalorisation de la valeur indiciaire des salaires des enseignants, l’autonomisation des avancements et le règlement de la dette des enseignants au prorata des disponibilités budgétaires prévues »
Avec ces mesures dont l’application se veut immédiate , l’Association souhaite que prenne fin, la grève observée dans le secteur public des enseignements secondaires. « En attendant la loi sur la revalorisation indiciaire, avec la valorisation de la prime de rendement de 40 000 à 100 000FCFA, le trimestre, toute revendication devrait cesser. Voici une voie, de solidarité, de bonne gouvernance et de transparence qui va résoudre les problèmes de manière durable et considérable. Nous souhaitons que ces mesures soient prises le plus rapidement possible , souligne cette association.
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