Wall Street hésite à l’ouverture, regain d’aversion au risque
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIPARIS (Reuters) – La Bourse de New York a ouvert sur une note hésitante mercredi, pénalisée par le retour des inquiétudes sur la propagation du variant Omicron du coronavirus et son impact sur la croissance mondiale au lendemain d’une séance en nette hausse à la faveur d’un rebond technique.
Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones gagne 22,88 points, soit 0,06%, à 35.515,58 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, progresse de 0,03% à 4.651,03 points.
Le Nasdaq Composite cède 0,14%, soit 21,55 points, à 15.319,532.
Le président américain Joe Biden a annoncé mardi l’ouverture aux Etats-Unis de centres fédéraux supplémentaires de vaccination et de dépistage du COVID-19 afin de lutter contre la flambée des contaminations provoquées par le variant Omicron du coronavirus.
En Europe, l’Allemagne, l’Ecosse, l’Irlande, le Portugal et les Pays-Bas ont décidé d’imposer de nouvelles restrictions sanitaires, tandis que la France s’est dite pour sa part prête à prendre de nouvelles mesures.
Ce nouveau tour de vis sanitaire, qui pourrait peser sur la croissance mondiale, rend particulièrement nerveux les investisseurs.
« Nous avons assisté à d’importantes ventes sur les marchés sur plusieurs séances consécutives suivies d’un rebond. Cela nous ramène en territoire neutre », commente Art Hogan, stratège marchés chez National Securities.
Côté valeurs, les géants de la technologique comme Apple, Amazon.com, Meta Platforms refluent légèrement.
Tesla gagne près de 4%. Le directeur général de Tesla, Elon Musk, a déclaré mardi avoir vendu « suffisamment d’actions » pour atteindre son objectif de céder 10% du capital du constructeur automobile.
Dans la santé, Pfizer prend près de 1%, le laboratoire américain ayant annoncé mercredi qu’il fournirait au Royaume-Uni 2,5 millions de doses supplémentaires de son traitement antiviral Paxlovid contre le COVID-19, qui est en passe d’être approuvé par la Food and Drug Administration, l’autorité de la santé aux Etats-Unis.
Côté indicateur, la publication des statistiques définitives du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au troisième trimestre a permis au S&P-500 de réduire légèrement ses pertes dans les contrats à terme avant l’ouverture de Wall Street.
(Reportage Claude Chendjou, édité par Matthieu Protard)