Wall Street finit en hausse après les « minutes » de la Fed
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIpar Stephen Culp
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini en hausse mercredi après la publication du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) montrant que les responsables de celle-ci ont estimé que l’économie américaine était très solide, alors qu’ils cherchent à contrôler l’inflation sans provoquer de récession.
L’indice Dow Jones a gagné 0,60%, ou 191,66 points, à 32.120,28 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 37,25 points, soit 0,95%, à 3.978,73 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 170,29 points (1,51%) à 11.434,74 points.
Les « minutes » de la réunion du début du mois de la Fed, lors de laquelle a été décidé le relèvement d’un demi-point des taux d’intérêt, indiquent que la majorité des responsables de la banque centrale américaine ont jugé que de nouvelles hausses des taux seraient « vraisemblablement appropriée » en juin et juillet.
Selon Ross Mayfield, stratégiste chez Baird à Louisville dans le Kentucky, « l’uniformité d’opinion est une bonne chose ». « Il n’y a pas d’incertitude sur ce qui doit être fait à court terme », a-t-il commenté.
« D’ici à septembre, (la Fed) aura une pléthore de données économiques pour décider de la marche à suivre, donc ils continuent de maintenir les options », a-t-il ajouté.
Les trois principaux indices de Wall Street ont connu une séance en dents de scie, dans un contexte d’indicateurs, de données économiques et de résultats trimestriels laissant entrevoir un ralentissement de l’économie américaine, alors même que la Fed pourrait porter un coup de frein supplémentaire pour enrayer la flambée de l’inflation.
Bien que la hausse des prix semble avoir atteint un plancher en mars, les marchés craignent de plus en plus qu’une politique très agressive de la Fed face à l’inflation plonge l’économie américaine en récession.
Le département américain du Commerce publiera jeudi une deuxième lecture des données sur la croissance économique américaine au premier trimestre. La première estimation donnait une contraction inattendue de 1,4% du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis sur la période janvier-mars.
Neuf des onze secteurs majeurs du S&P-500 ont fini dans le vert.
Côté valeurs, Tesla et Amazon ont enregistré des gains, respectivement 2,6% et 4,9%, et contribué à la hausse du S&P-500 et du Nasdaq.
Nordstrom a bondi de 14% après avoir relevé ses prévisions de chiffre d’affaires et de bénéfice annuels.
(version française Jean Terzian)