Wall Street dégringole après les droits de douane annoncés par Trump
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par David French
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini lourdement dans le rouge jeudi, ses trois principaux indices enregistrant des pourcentages de repli sans précédent depuis plusieurs années, alors que les vastes droits de douane annoncés la veille par le président américain Donald Trump ont exacerbé les craintes d’une guerre commerciale totale et d’une récession économique à l’échelle mondiale.
L’indice Dow Jones a cédé 3,98%, ou 1.679,39 points, à 40.545,93 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 274,45 points, soit 4,84%, à 5.396,52 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 1.050,44 points (5,97%) à 16.550,61 points.
Quelque 2,400 milliards de dollars de valorisation boursière ont été effacés au total parmi les entreprises du S&P-500, qui a subi son pire repli sur une séance depuis juin 2020.
Il fallait également remonter à juin 2020 pour trouver trace d’une chute aussi importante du Dow Jones, tandis qu’il s’agit pour le Nasdaq du pourcentage quotidien de baisse le plus élevé depuis le début de la crise du COVID en mars 2020.
Les investisseurs se sont détournés des actifs à risque, cherchant refuge dans les obligations d’Etat, à la suite de l’annonce mercredi après-midi par Donald Trump de droits de douane de 10% sur la quasi-totalité des produits importés aux Etats-Unis et des taxes encore plus importantes sur les importations en provenance de dizaines de pays, dont les principaux partenaires commerciaux de Washington.
A même de bouleverser l’ordre commercial mondial, ces mesures marquent un revirement par rapport à l’espoir que l’administration Trump mène une politique favorable aux entreprises – une perspective qui avait porté Wall Street vers des records dans la foulée de la victoire électorale du président républicain en novembre dernier.
Du fait de préoccupations concernant les réponses qu’apporteront les autres pays aux annonces effectuées par la Maison blanche, les investisseurs ont vendu des positions pour s’adapter à ce qui se dessine comme la nouvelle réalité économique.
Chine et Union européenne ont promis des mesures de rétorsion. D’autres pays, dont la Corée du Sud, le Mexique et l’Inde, ont dit patienter avant de se prononcer, cherchant à obtenir des concessions de la part de Washington avant l’entrée en vigueur des droits de douane, prévue le 9 avril.
Une grande volatilité est attendue à Wall Street dans les prochains jours, qui seront vraisemblablement rythmés par diverses annonces et alors que devrait être progressivement ressenti au niveau économique le plein impact des décisions commerciales de Donald Trump.
L’indice de volatilité de CBOE, considéré comme l’indicateur du niveau de peur à Wall Street, s’est établi au-dessus du seuil de 30 points pour la première fois depuis août dernier.
« Il reste bien plus de questions que de réponses », a commenté Steven DeSanctis, stratégiste chez Jefferies Financial Group.
Les traders anticipent désormais que la Réserve fédérale américaine (Fed) procèdera à quatre baisses de taux d’ici la fin de l’année, dont une de 25 points de base dès juin. Selon George Bory, stratégiste en chef d’Allspring Global Investments, « la Fed dispose de moyens considérables pour aider le marché ». « Le marché mise désormais sur des baisses de taux supplémentaires, et potentiellement plus tôt », a-t-il dit, ajoutant qu’un assouplissement monétaire en juin semblait désormais acquis. Il n’a pas exclu une réduction du coût d’emprunt dès le mois de mai.
Ce contexte rend encore plus attendu le rapport sur l’emploi prévu vendredi, de même qu’un discours, le même jour, de Jerome Powell. Le président de la Fed pourrait donner de précieux indices sur la politique de la banque centrale américaine.
Les principaux secteurs du S&P-500 ont quasiment tous terminé dans le rouge jeudi, l’énergie ayant connu le plus fort repli, de 7,5%.
Parmi les catalyseurs majeurs de Wall Street ces dernières années, les valeurs technologiques ont plongé. Nvidia a perdu 7,8% et Amazon a cédé 9%.
Apple, qui doit au total faire face à des droits de douane de 54% sur ses importations aux Etats-Unis alors que l’essentiel de sa production d’iPhone est basée en Chine, a chuté de 9,2%, du jamais-vu sur une séance en cinq ans pour la firme à la pomme.
Les détaillants ont particulièrement reculé, à l’image de Nike et Ralph Lauren, en repli respectivement de 14,4% et 16,3%, dont les principaux sites de production sont situés au Vietnam, en Indonésie et en Chine, trois pays visés par d’importants droits de douane américains.
Les grandes banques américaines comme Citigroup et Bank of America, et JPMorgan Chase & Co, particulièrement sensibles aux risques économiques, ont toutes perdu entre 7% et 12%.
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(Rédigé par Jean Terzian)
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