Wall Street attendue dans le vert avant la Fed, l’Europe se reprend
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par Diana Mandia
(Reuters) – Wall Street est attendue en hausse et les Bourses européennes progressent légèrement mercredi à mi-séance avec la détente sur l’obligataire avant la publication, plus tard dans la journée, des données sur l’inflation américaine et des annonces de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,1% pour le Dow Jones, de 0,13% pour le Standard & Poor’s-500 et de 0,16% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,37% à 7.817,90 points vers 1115 GMT. A Francfort, le Dax avance de 0,54% et à Londres, le FTSE 100 de 0,64%%.
L’indice EuroStoxx 50 prend 0,54%, le FTSEurofirst 300 0,53% et le Stoxx 600 0,50%.
Après un début de semaine difficile pour les actions européennes sur fond d’agitation politique en France, qui a provoqué une hausse des rendements obligataires et une baisse de l’indice CAC 40 de l’ordre de 2,4% depuis lundi, les regards se tournent désormais vers les Etats-Unis, les marchés attendant à 12h30 GMT la publication des chiffres de l’inflation américaine pour le mois de mai et les annonces de politique monétaire de la Fed dans la soirée.
Si un statu quo sur les coûts d’emprunt est largement attendu, le discours du président de la Fed, Jerome Powell, sera suivi avec attention pour tenter de déterminer la trajectoire à court terme des taux d’intérêt.
En ce qui concerne l’inflation aux États-Unis, l’indice de base des prix à la consommation est attendu à 0,3% en mai sur un mois et à 3,5% en glissement annuel.
En Europe, où la Banque centrale européenne (BCE) suit également de très près l’évolution des prix, les investisseurs ont pris note mercredi d’une accélération de l’inflation en Allemagne en raison d’une hausse des prix des services, confirmant des données préliminaires.
Malgré l’accalmie sur l’obligataire, les coûts d’emprunt de la France sont toujours sous le feu des projecteurs après avoir atteint mardi leur plus haut niveau en sept mois. Selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, la France devra rapidement clarifier sa stratégie économique et budgétaire après les élections législatives.
LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET
A New York, Apple recule légèrement (-0,7%) en avant-Bourse au lendemain d’un bond de plus de 7%, les investisseurs ayant salué les nouvelles fonctions d’intelligence artificielle des appareils du fabricant de smartphones.
VALEURS EN EUROPE
La plupart des secteurs européens sont en hausse mercredi, avec notamment les banques européennes progressant de 1,6%. Crédit agricole prend 2,4%, soutenu par le relèvement de la recommandation de Jefferies à « acheter » contre « conserver ».
En revanche, les actions du secteur automobile sous-performent avec un recul de 0,48% face aux poursuites liées au « dieselgate » au Royaume-Uni et les craintes des représailles de la Chine après que la Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle imposerait des droits de douane allant jusqu’à 38% sur les importations de véhicules électriques chinois.
Volkswagen et BMW perdent tous deux plus de 1%.
Ailleurs en Europe, le groupe belge Umicore recule de plus de 7% après avoir émis un avertissement sur ses bénéfices annuels, en raison du ralentissement du marché des véhicules électriques.
TAUX
Le rendement du Bund allemand à dix ans, référence pour la zone euro, recule de 1,9 points de base à 2,60%, tandis que le rendement de l’OAT à dix ans abandonne 2 points de base à 3,22%.
Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans évolue à 4,3981%.
CHANGES
Le dollar perd 0,10% face à un panier de devises de référence et l’euro prend 0,18% à 1,0758 dollar après ses pertes récentes.
PÉTROLE
Les prix du pétrole progressent mercredi, soutenus par les perspectives de recul des stocks mondiaux dans la seconde moitié de 2024 émises par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le Brent gagne 1,01% à 82,75 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 1,21% à 78,84 dollars.
(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
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