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Vivendi enregistre un CA en baisse légère au T3

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PARIS (Reuters) – Vivendi a fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 68 millions d’euros au troisième trimestre, en baisse légère de 0,9% sur un an à taux de change et périmètre constants.

La holding, dont le conseil de surveillance est présidé par Yannick Bolloré, s’est réjouie de sa progression sur les neuf premiers mois de l’année, en hausse de 5,2% à taux de change et périmètre constants, estimant que « cette évolution reflète la bonne performance » de sa participation dans le groupe de jeux vidéo Gameloft.

Vivendi, dont l’actionnaire principal est le groupe Bolloré, fait face depuis quelques mois à plusieurs incertitudes juridiques liées à sa scission ainsi qu’à son rachat du groupe actif dans les médias, le divertissement et l’édition Lagardère.

Vivendi a acté sa scission en décembre 2024, introduisant en Bourse le groupe audiovisuel Canal+, l’agence de publicité Havas et le groupe d’édition Louis Hachette.

Bolloré détient désormais ses participations dans les quatre entités directement, tandis que Vivendi possède des participations dans des sociétés cotées et non cotées des secteurs des médias et du divertissement, notamment Gameloft, UMG, Lagardère et Banijay.

Dans sa lettre aux actionnaires publiée fin septembre, la direction de Vivendi évaluait son portefeuille à 7 milliards d’euros au 30 juin 2025.

FRONTS JURIDIQUES

La scission de Vivendi a provoqué une série de difficultés juridiques pour le groupe et son actionnaire Bolloré. L’Autorité des marchés financiers a ordonné à ce dernier de lancer une offre publique de retrait sur Vivendi sous six mois – une décision dont Bolloré a fait appel.

La décision de l’AMF de juillet découlait d’une décision rare de la cour d’appel de Paris rendue en avril. La cour avait jugé que Bolloré contrôlait Vivendi et que l’AMF devait réexaminer les conditions de sa scission. Bolloré et Vivendi ont également contesté cette décision.

Une audience doit avoir lieu à la Cour de cassation le 25 novembre, rappelle Vivendi dans son communiqué publié mardi.

Comme l’a indiqué l’AMF en juillet, la mise en oeuvre d’une éventuelle offre publique de retrait sur Vivendi n’interviendrait qu’après que la Cour de cassation aura rendu son arrêt.

Vivendi fait face à un autre obstacle juridique. La Commission européenne lui reproche d’avoir mis en oeuvre la prise de contrôle de Lagardère avant de l’avoir notifiée à la Commission et que celle-ci ne l’ait autorisée, d’après une communication de griefs adressée par la Commission en juillet.

Vivendi a indiqué en juillet contester ces griefs.

Bruxelles estime que Vivendi a exercé une influence sur Lagardère avant la notification et l’autorisation de l’opération, par exemple en intervenant dans les choix éditoriaux des médias de Lagardère, comme Paris Match et le JDD ou encore de la radio Europe 1.

Le groupe risque une amende à hauteur de 10% de son chiffre d’affaires total.

(Rédigé par Florence Loève, édité par Augustin Turpin)

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