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UniCredit: Le rachat de 9% dans Commerzbank pose les bases d’un dialogue, affirme Orcel

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MILAN (Reuters) – L’investissement d’UniCredit dans son rival allemand Commerzbank a jeté les bases d’un dialogue afin d’explorer la possibilité d’une fusion, a déclaré jeudi le directeur général d’Unicredit Andrea Orcel.

L’investissement a de la valeur, qu’il conduise à une fusion ou non, a affirmé Andrea Orcel sur la chaîne de télévision Bloomberg TV, au lendemain de l’annonce de l’acquisition de 9% de Commerzbank par sa banque.

Il a néanmoins ajouté qu’une fusion des deux groupes pourrait créer davantage de valeur et estimé que l’Europe avait besoin de banques plus grandes.

« Il est très simple de collaborer avec toutes les parties prenantes concernées et de constater si la base d’un regroupement est là ou non », a-t-il déclaré.

« Etant donné la fragmentation du marché, nous pensons qu’il y a de la place en Allemagne pour créer de la valeur en consolidant », a-t-il ajouté.

UniCredit est présent en Allemagne depuis 2005, date à laquelle il a acheté la banque bavaroise HVB.

La banque milanaise s’était intéressée à Commerzbank avant même l’acquisition de HVB. Ces dernières années, elle a étudié à plusieurs reprises la possibilité d’un rapprochement, désireuse de réaliser ainsi de potentielles économies grâce à une présence en Allemagne.

Dans une note adressée à leurs clients jeudi, des analystes de JP Morgan considèrent qu’une fusion pourrait stimuler les activités allemandes du groupe en les faisant passer d’un niveau régional à un niveau national.

Toutefois, les obstacles politiques potentiels et les risques sont importants.

« Nous notons que toute négociation de fusion-acquisition pourrait encore échouer en raison du prix, du manque de soutien du gouvernement, des possibles risques dans la manière d’exécuter le rapprochement, en particulier en ce qui concerne les réductions de coûts », ont déclaré les analystes de JP Morgan.

« Par ailleurs, nous ne pensons pas que les fusions-acquisitions en Italie soient totalement exclues et, en fonction de l’évolution du cours de l’action, elles pourraient représenter une autre issue possible », ont-ils ajouté.

Andrea Orcel a indiqué qu’UniCredit avait commencé à acheter des actions Commerzbank sur le marché au cours de l’été, alors que les rumeurs s’intensifiaient quant à la possibilité que le gouvernement allemand vende sa participation de 16%.

« Lorsque le gouvernement a décidé de le faire, nous faisions partie des investisseurs que l’Etat a appelés pour vendre sa participation, nous avons fait une offre, qui a été acceptée dans son intégralité, et nous sommes passés de 4,5% à 9% en une seule fois », a-t-il détaillé.

(Reportage Valentina Za; Version française Florence Loève, édité par Kate Entringer)

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