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TF1 et M6 sanctionnés en Bourse après l’abandon de leur fusion

PARIS (Reuters) – Les actions TF1 et M6 reculent en Bourse lundi après l’abandon de leur projet de fusion, qui ouvre une nouvelle période d’incertitude pour les deux groupes de télévision, confrontés à la montée en puissance de nouveaux acteurs comme Netflix ou Disney+.

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.

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Le titre TF1 cède 3,42% et M6 4,04% à 10h30, deux des plus fortes baisses de l’indice SBF 120, alors en repli de 0,88%. Bouygues, premier actionnaire de TF1, abandonne 1,6%.

Le groupe de bâtiment, de télécoms et de médias a annoncé vendredi l’abandon du projet de rapprochement des deux groupes de télévision présenté en mai 2021, TF1 et M6 n’étant pas parvenus à surmonter les réticences de l’Autorité de la concurrence.

L’opération prévoyait la prise de contrôle du nouvel ensemble par Bouygues avec une participation de 30%, tandis que le groupe allemand RTL, filiale du géant des médias et de l’édition Bertelsmann et aujourd’hui premier actionnaire de M6, aurait détenu 16% de cette nouvelle entité.

L’Autorité de la concurrence française, qui avait souligné dès juillet les difficultés posées par le projet de fusion, a expliqué vendredi que « l’opération aurait pu engendrer des risques concurrentiels majeurs » notamment sur les marchés de la publicité télévisuelle et de la distribution de services de télévision.

Bouygues a précisé de son côté que le feu vert de l’Autorité n’aurait pu être obtenu qu’en concédant la cession de la chaîne TF1 ou de la chaîne M6, ce qui aurait privé la fusion de sa logique industrielle.

« C’est hyper-décevant », résume Mikael Jacoby, responsable « Continental sales trading » d’Oddo Securities à Paris, pour qui cela montre l’incapacité à pousser un projet fédérateur pour créer un champion français des médias ».

Si les deux groupes sont désormais contraints de rebondir, la situation de M6 semble plus urgente.

« Le délai pour trouver un acheteur est très limité et il faudrait que le processus s’achève au début de l’an prochain afin de laisser un laps de temps suffisant pour le renouvellement de la convention de la chaîne M6 d’ici mai 2023 », explique ainsi Kepler Cheuvreux dans une note.

Ce renouvellement pour dix ans interdirait en effet toute cession pendant les cinq premières années.

En Bourse, la valeur de M6 a chuté de 35% depuis l’annonce du projet avec TF1 en mai 2021, pour tomber à moins de 1,7 milliard d’euros.

Parmi les acheteurs potentiels de la participation de RTL Group régulièrement cités par les analystes et la presse spécialisée figurent entre autres l’italien Mediaset et les français Altice et Vivendi.

« Le dossier M6 est toujours resté sur la table chez Mediaset car le groupe reste intéressé par une possible consolidation du marché français », explique l’intermédiaire Bestinver dans une note.

Altice, le groupe dirigé par Patrick Drahi qui possède entre autres BFMTV et RMC, avait conclu en début d’année le rachat des chaînes TFX à TF1 et 6ter à M6, un accord désormais caduc. Il n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire lundi.

Vivendi, propriétaire de Canal+, et Mediaset se sont refusés à tout commentaire.

(Rédigé par Marc Angrand, avec la conribution de Julien Ponthus et Silvia Aloisi, édité par Kate Entringer)

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