Revers pour l’Imfinzi d’AstraZeneca en monothérapie dans le cancer du poumon NAPC
PARIS (Reuters) – AstraZeneca annonce lundi dans un communiqué que l’essai clinique évaluant l’efficacité de son anticorps monoclonal Imfinzi en monothérapie dans le traitement des patients atteints d’un cancer du poumon métastatique non à petites cellules (NAPC) n’a pas atteint les résultats escomptés.
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Selon les résultats de cet essai multicentrique, le traitement par Imfinzi, utilisé en monothérapie en première intention pour des patients éligibles à ce traitement (dont plus de 25% de cellules tumorales expriment la protéine PD-L1 cible de cet anticorps) ne permet pas d’améliorer significativement la survie globale par rapport à une chimiothérapie à base de sels de platine.
Le résultat s’est avéré comparable pour un sous-groupe de patients présentant un faible risque de décès à court terme.
Imfinzi, anticorps monoclonal entièrement humain qui se lie à la protéine PD-L1 et freine les tactiques d’évasion immunitaire de la tumeur, est autorisé en traitement adjuvant dans le cancer du poumon NAPC en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Chine, au Japon et dans plusieurs autres pays.
Il est également autorisé dans le traitement d’autres cancers dans certains pays et fait l’objet d’un vaste programme de développement visant à évaluer son efficacité, en monothérapie ou en traitement adjuvant, pour traiter les patients souffrant d’autres types de cancers (du poumon à petites cellules, de la vessie, de l’ovaire, de l’utérus ou encore certains cancers gastrointestinaux).
(Rédigé Myriam Rivet, édité par Kate Entringer)