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Repli en vue en Europe pour la dernière séance de 2022

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par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues dans le rouge à l’ouverture vendredi, au terme d’une année défavorable aux actions mondiales avec notamment le resserrement monétaire des grandes banques centrales.

Les contrats à terme donnent une baisse de 0,46% pour le CAC 40 parisien, de 0,47% pour le Dax à Francfort, de 0,27% pour le FTSE à Londres et de 0,52% pour l’EuroStoxx 50. Les marchés britanniques fermeront à 12h30 GMT.

L’heure ne sera vraisemblablement pas à la prise de risque pour la dernière séance de 2022. Les investisseurs se sont interrogés ces derniers jours sur les conséquences pour les marchés de l’abandon par la Chine de sa politique « zéro- COVID ».

D’un côté, la reprise des voyages pourrait donner un coup de pouce à l’économie mondiale, mais aussi propager le coronavirus au-delà des frontières chinoises. D’autre part, les investisseurs craignent que l’augmentation de la demande chinoise ne fasse grimper les prix des ressources de base, ce qui inciterait les banques centrales à relever davantage les taux d’intérêt pour endiguer l’inflation.

La lutte des instituts d’émissions contre la hausse des prix a été au coeur de l’actualité des marchés tout au long de l’année et devrait le rester en 2023, de même que la survenue probable d’une récession et les tensions géopolitiques.

Les places européennes devraient boucler l’année sur des performances négatives: le CAC 40 affiche pour le moment un repli de 8,1%, le Dax de 11,41% et l’indice européen Stoxx 600 de 11,78%, leur pire performance depuis 2018.

L’indice boursier mondial MSCI devrait faire pire avec une chute annuelle d’environ 20%, du jamais vu depuis la crise financière de 2008.

Le Footsie devrait en revanche se démarquer avec une performance positive sur l’ensemble de l’année, l’indice phare de Londres ayant profité de son exposition au cours des matières premières, en progression avec la guerre en Ukraine.

LES VALEURS A SUIVRE :

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, portée par un rebond des valeurs de croissance à la faveur de la détente des rendements obligataires et du bon accueil réservé à l’indicateur des inscriptions hebdomadaires au chômage.

Les chiffres des inscriptions, en légère augmentation, ont conforté l’idée que le resserrement monétaire de la Réserve fédérale portait ses fruits, ce qui apaise les inquiétudes sur les futurs relèvements de taux.

L’indice Dow Jones a gagné 345,09 points, ou 1,05%, à 33.220,8 points, le S&P 500 a progressé de 66,06 points, soit 1,75%, à 3.849,28 et le Nasdaq Composite a grimpé de 264,80 points, ou 2,59%, à 10.478,09.

Le volume des transactions a été relativement faible avec 8,78 milliards de titres échangés, contre une moyenne de 10,95 milliards sur les vingt dernières séances.

EN ASIE

A Tokyo, le Nikkei a effacé ses gains en fin de séance pour finir parfaitement à l’équilibre. En 2022, l’indice a cédé 9,4%, sa première perte annuelle depuis 2018. Les marchés japonais rouvriront mercredi après une pause pour les festivités du nouvel an.

La tendance a été au rebond en Chine où les investisseurs se sont focalisés sur les points positifs attendus en 2023, comme le soutien de Pékin en faveur de la croissance et la réouverture du pays malgré les incertitudes sur l’évolution de la situation sanitaire liée au COVID-19.

Les banques Citi, Bank of America et JPMorgan ont revu à la hausse leurs recommandations sur les actions chinoises dernièrement, en prévoyant une reprise économique l’année prochaine.

L’indice CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale a gagné 0,39% et le SSE Composite de Shanghai 0,51%

CHANGES/TAUX

L’appétit pour le risque diminuant, le dollar prend 0,2% face à un panier de devises de référence. L’euro recule ainsi à 1,0646, en baisse de 0,14%.

Les variations sont limitées sur les marchés obligataires où le rendement du dix ans américain est inchangé à 3,8369% et son équivalent allemand à 2,467%.

PÉTROLE

Les cours du pétrole montent et sont en passe d’enregistrer une deuxième année consécutive de hausse.

Le Brent prend 0,73% à 84,07 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,69% à 78,94 dollars.

Le premier affiche pour le moment un gain annuel de 7,9%, après avoir bondi de 50,2% en 2021, et le second de 4,8% en 2022, après un progression de 55% l’année dernière.

« Cette année a été extraordinaire pour les marchés des matières premières, les risques d’approvisionnement entraînant une volatilité accrue et des prix élevés », a déclaré Ewa Manthey chez ING.

(Laetitia Volga, édité par Matthieu Protard)

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