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Publicis bat les attentes de croissance mais joue la prudence sur l’année

(Reuters) – Publicis, troisième groupe publicitaire mondial, a fait état jeudi d’une croissance organique au premier trimestre supérieure aux attentes, sans toutefois revoir ses prévisions pour l’ensemble de l’année, du fait des incertitudes économiques.

Le groupe, qui détient les agences de publicité Leo Burnett et Saatchi & Saatchi, a affiché sur la période janvier-mars un chiffre d’affaires net de 2,8 milliards d’euros, en hausse organique de 10,5%, bien au-dessus des 6,3% anticipés par les analystes selon le consensus compilé par Publicis.

« Nous avons connu un très bon début d’année à la fois sur le plan financier et commercial », a déclaré dans un communiqué le président du directoire, Arthur Sadoun.

Il a également réaffirmé sa confiance dans la capacité du groupe à atteindre une croissance organique dans le haut de la fourchette annuelle, communiquée précédemment et inchangée, entre 4% et 5%.

Si les résultats du premier trimestre auraient pu conduire Publicis à relever ses prévisions de croissance, Arthur Sadoun a émis des réserves du fait de l’impact éventuel de la situation sanitaire mondiale, de l’évolution du conflit en Ukraine et de la hausse des prix des matières premières et de l’énergie.

« Ces bons résultats ne doivent pas cacher les incertitudes macroéconomiques auxquelles le monde fait face aujourd’hui », a-t-il dit lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes. « Il faut rester agile. »

Publicis doit également composer avec les changements de tendances du secteur, alors que Google cherche à supprimer progressivement le recours aux « cookies », qui suivent les habitudes en ligne des utilisateurs.

« Parce que la disparition à venir des cookies tiers accroît la complexité du numérique, notre rôle auprès des clients devient d’autant plus essentiel », a déclaré le groupe dans un courriel à Reuters, soulignant l’avantage concurrentiel d’Epsilon, spécialisé dans le marketing et les données.

La solution CORE ID de la filiale ne dépend pas des cookies tiers mais s’appuie sur les données « first-party » des annonceurs, permettant de les activer directement sur les sites des éditeurs.

« Dans un futur sans cookie, nous pensons qu’Epsilon va en réalité augmenter sa part de marché », a ajouté Publicis.

(Reportage Juliette Portala et Augustin Turpin, édité par Jean Terzian)

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