Ouverture stable en vue en Europe pour entamer la semaine
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIPARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues sur une note incertaine à l’ouverture lundi, la prudence semblant devoir s’imposer à la perspective de taux d’intérêt toujours plus élevés.
Les premières indications disponibles donnent une hausse de 0,1% pour le CAC 40 parisien, de 0,04% pour le FTSE à Londres, de 0,07% pour l’EuroStoxx 50 et un recul de 0,04% pour le Dax à Francfort.
Les principaux indices européens et américains ont fini dans le rouge vendredi après l’annonce d’une nouvelle accélération de l’indice d’inflation PCE, le plus surveillé par la Réserve fédérale.
Les investisseurs anticipent un relèvement des taux de la Fed de 25 points de base lors de sa prochaine réunion mais certains analystes envisagent la possibilité d’une hausse d’un demi-point si l’inflation reste élevée et la croissance forte.
C’est par exemple le cas de Kevin Cummins, chef économiste chez NatWest Markets, qui estime cette probabilité à environ 60%.
Parmi les statistiques importantes attendues cette semaine, on peut noter la première estimation de l’inflation en zone euro et l’indice ISM des services aux Etats-Unis.
LES VALEURS A SUIVRE :
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini vendredi en nette baisse pour clore sa plus mauvaise semaine depuis le début de l’année, l’inflation persistante aux Etats-Unis faisant craindre aux investisseurs un durcissement de la Fed encore plus marqué que prévu sur ses taux.
L’indice Dow Jones a cédé 1,02%, ou 336,99 points, à 32.816,92 points, le S&P-500 a perdu 42,28 points, soit 1,05%, à 3.970,04 points et le Nasdaq Composite a reculé de 195,46 points (-1,69%) à 11.394,94 points.
Sur la semaine, le Dow a perdu 3,0%, le S&P-500 2,7% et le Nasdaq 3,3%. En pourcentages, il s’agit de la plus forte baisse hebdomadaire depuis septembre pour le Dow, qui n’avait en outre plus connu quatre semaines consécutives dans le rouge depuis avril-mai 2022, tandis que le S&P-500 et le Nasdaq connaissent leur pire semaine depuis décembre.
Les statistiques du mois de janvier publiées par le département du Commerce ont montré un rebond plus fort que prévu des dépenses de consommation sur fond d’augmentation des salaires, tandis que l’inflation a de nouveau accéléré, l’indice PCE des prix à la consommation enregistrant sa plus forte hausse depuis juin dernier à +0,6%.
EN ASIE
Le Nikkei a cédé 0,11% dans le sillage de Wall Street bien que la faiblesse du yen, en favorisant les valeurs tournées vers l’exportation, ait limité le repli de l’indice japonais.
En Chine, le CSI 300 recule de 0,36% et le SSE Composite de Shanghaï de 0,24% dans un contexte de tensions entre Pékin et Washington.
CHANGES
Face à un panier de devises de référence, le dollar se stabilise proche d’un pic de sept semaines, une série de statistiques américaines ayant renforcé le scénario voulant que la Réserve fédérale doive augmenter davantage ses taux.
Le marché prévoit désormais que les taux américains atteindront un pic de 5,4% en juillet et resteront au-dessus de 5% jusqu’à la fin de l’année.
L’euro, à 1,0539 dollar, évolue près de son plus bas niveau depuis le 9 janvier.
TAUX
Du côté de la dette souveraine, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans recule très modestement autour de 3,9375% après avoir gagné du terrain vendredi avec les données sur l’évolution des prix et de la consommation aux Etats-Unis.
PÉTROLE
Le marché du pétrole baisse légèrement, le niveau du dollar et la crainte d’une récession l’emportant sur des informations concernant un projet de Moscou visant à réduire ses exportations depuis ses ports occidentaux de 25% en mars.
Le Brent abandonne 0,59% à 82,67 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,54% à 75,91 dollars.
(Laetitia Volga, édité par Kate Entringer)