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Nouvelle baisse en vue à Wall Street, les techs toujours sous pression

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PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en repli à l’ouverture vendredi, en particulier le Nasdaq, tandis que les Bourses européennes, à l’exception du Footsie londonien, évoluent en baisse à mi-séance au terme d’une semaine dominée par l’orientation plus restrictive prise par plusieurs banques centrales.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en baisse de 0,1% pour le Dow Jones, de 0,4% pour le S&P-500 et de 0,9% pour le Nasdaq.

Ce dernier pourrait donc creuser ses pertes après avoir chuté de 2,47% jeudi alors que les investisseurs craignent l’impact potentiel du durcissement monétaire à venir aux Etats-Unis sur les valeurs de croissance, dont celles de la technologie aux valorisations tendues.

À Paris, le CAC 40 perd 1,09% à 6.928,76 à 12h35 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,84% et à Londres, le FTSE avance de 0,21% à la faveur de l’augmentation plus forte que prévu des ventes au détail britanniques en novembre.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,7%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,03% et le Stoxx 600 de 0,8%.

Celui-ci se dirige pour le moment vers une perte de 0,6% sur la semaine.

Après avoir salué les initiatives annoncées par plusieurs grandes banques centrales, à commencer par celles des Etats-Unis et du Royaume-Uni, pour endiguer la hausse des prix, les investisseurs se montrent plus frileux en cette fin de semaine avec la perspective d’un environnement de marché moins favorable aux actions avec le retrait progressif de mesures de soutien.

L’indice des prix à la consommation dans la zone euro a été confirmée à un plus haut historique, à 4,9% en rythme annuel sur un an, alors que deux membres de la Banque centrale européenne ont déclaré que l’institution pourrait sous-estimer les risques d’inflation.

Le climat du marché est en outre plombé par la publication de l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne, de nouveau en baisse en décembre, sous l’effet des goulets d’étranglement de l’offre et des restrictions instaurées contre le COVID-19. Les incertitudes persistantes liées au variant Omicron du coronavirus restent par ailleurs présentes. LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Les valeurs de croissance parmi lesquelles Tesla, Apple, Meta Platforms, Amazon et Microsoft cèdent de 0,5% à 1,3% dans les échanges en avant-Bourse à New York.

VALEURS EN EUROPE

Le secteur technologique (-1,68%) affiche l’une des plus fortes baisses de la journée. STMicroelectronics perd 3,48%, dernier du CAC 40, Infineon 2,8% et ASML 2,26%.

À la hausse, Airbus s’octroie 0,45% après avoir remporté une nouvelle commande, cette fois-ci avec Air France-KLM pour 100 avions de la famille A320neo.

La société biopharmaceutique Genfit s’envole de 39,32% après avoir noué un partenariat stratégique avec Ipsen (-6,45%) sur son médicament expérimental elafibranor.

Lanterne rouge du Stoxx, DiaSorin chute de 12,85%, le groupe spécialisé dans les diagnostics ayant publié un objectif annuel de chiffre d’affaires en baisse. Toujours à Milan, la banque Carige cède 3,48% après que son principal actionnaire a rejeté la proposition de rachat soumise par BPER (-0,42%).

CHANGES

Sur le marché des devises, le dollar repart timidement à la hausse face à un panier de devises internationales après avoir cédé 0,5% jeudi à la suite des annonces de la BCE et de la BCE, jugées par les cambistes plus restrictives que prévu – surtout en ce qui concerne la Banque d’Angleterre.

« Les deux institutions ont adopté une position engagée qui a surpris de nombreux observateurs (…) et a pesé sur le dollar », a déclaré Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades.

« L’effet de l’attitude belliciste inattendue de la BoE et de la BCE s’estompe et les investisseurs se rappellent que la Fed est toujours loin devant ses homologues européens [en matière de normalisation monétaire] », a-t-il ajouté pour expliquer la remontée du billet vert.

L’euro recule à 1,1317 dollar, après un pic de deux semaines la veille à 1,136.

La livre sterling évolue également en repli contre le dollar après avoir profité jeudi de la décision de la Banque d’Angleterre de relever ses taux d’intérêt.

TAUX

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries dix ans perd près de trois points de base à 1,397% et son équivalent allemand recule d’autant, à -0,378%.

PÉTROLE

Les cours du pétrole reculent et s’acheminent vers un repli supérieur à 1% sur l’ensemble de la semaine alors que l’augmentation des contaminations par le variant Omicron du coronavirus fait craindre que d’éventuelles nouvelles restrictions n’affectent la demande de brut.

Le Brent perd 1,85%, à 73,63 dollars le baril tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,91% à 71 dollars le baril.

(Laetitia Volga, édité par Sophie Louet)

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