Nestlé bat les attentes en 2024, s’attend à une baisse de ses marges en 2025
par Richa Naidu
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
JE FAIS UN DON MAINTENANTLONDRES (Reuters) – Nestlé a fait état jeudi d’une croissance de son chiffre d’affaires annuel légèrement supérieure aux prévisions, alors que le géant de l’alimentation a augmenté les prix de ses produits, tout en annonçant s’attendre à une baisse de ses marges en 2025.
Sous la direction de son nouveau directeur général, Laurent Freixe, le plus grand fabricant mondial de produits alimentaires emballés cherche à augmenter ses volumes de vente, à investir dans l’innovation et à restaurer la confiance des investisseurs, après des années de flambée des prix qui ont aliéné les consommateurs et pesé sur ses dépenses de marketing.
Nestlé a réitéré sa prévision d’une croissance des ventes organiques plus élevée en 2025 par rapport aux niveaux de 2024, confirmant ainsi les perspectives annoncées lors d’une journée investisseurs en novembre.
Le fabricant des marques Nespresso, KitKat et Perrier a toutefois dit que sa marge opérationnelle sous-jacente pour 2025 s’élèverait à 16% ou plus, contre 17,2% en 2024.
« Nous nous attendons à une marge d’exploitation sous-jacente plus faible à court terme, car nous investissons pour la croissance », a déclaré Laurent Freixe.
L’action prend plus de 5,6% à 09h05 GMT.
« Bien que l’environnement reste très difficile, nous pensons que les résultats de 2024 marquent un nouveau départ », note Jean-Philippe Bertschy, analyste chez Vontobel.
Les prix des deux principales matières premières de Nestlé – le café et le cacao – sont à des niveaux record, mais la société a promis qu’elle ne répercuterait qu’une partie de l’augmentation du coût des intrants sur les consommateurs.
Les concurrents de Nestlé, dont Unilever, ont ralenti leurs augmentations de prix l’année dernière, afin de reconquérir les consommateurs qui s’étaient tournés vers des produits moins chers dans le contexte de la crise du coût de la vie.
Nestlé n’a pas en revanche été aussi prompte à ralentir ces hausses et plusieurs trimestres de faibles volumes de ventes ont conduit à l’éviction de l’ancien directeur général Mark Schneider en août dernier.
Les prix de Nestle ont progressé de 1,5% l’année dernière, dépassant de peu l’estimation de 1,4% des analystes.
Le fabricant des cubes de bouillon Maggi a enregistré une croissance organique de 2,2% au cours de l’exercice clos le 31 décembre. Ce chiffre exclut l’impact des mouvements de change et des acquisitions.
Les analystes s’attendaient à une croissance organique des ventes de 2,1%.
Le chiffre d’affaires a en revanche diminué de 1,8% à 91,35 milliards de francs suisses (100,27 milliards de dollars).
(Richa Naidu ; version française Diana Mandia ; édité par Augustin Turpin)
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