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LVMH recule après des résultats en deçà des attentes au T2

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PARIS (Reuters) – LVMH recule fortement en Bourse mercredi après la publication de ses résultats trimestriels, ressortis légèrement en dessous des attentes.

A la Bourse de Paris, vers 09h35 GMT, le titre LVMH reflue de 3,83% à 665,1 euros, après avoir effacé en début de séance plus de 18 milliards d’euros de capitalisation boursière. LVMH est la lanterne rouge du CAC 40 (-1,46%) et l’une des plus fortes baisses du Stoxx 600 (-0,68%). Le titre accuse un repli d’environ 26% par rapport à son pic de mars où le cours était monté à 886,4 euros.

Le groupe de mode Dior, propriété de LVMH, de son côté, chute de 4,24% au même moment.

Les concurrents de LVMH tels que les groupes français Kering, propriétaire de Gucci, et Hermès, qui doivent publier leurs comptes financiers cette semaine, abandonnent respectivement 2,74% et 1,20%.

Ailleurs en Europe, Ferragamo (-1,03%), Moncler (-1,59%), Burberry (-0,94%), Swatch(-0,81%) et Richemont (-1,36%) sont également délaissés, tandis que le compartiment européen du luxe décline de 1,9%.

Les ventes de LVMH, numéro un mondial du luxe, ont affiché une croissance organique de 1% au deuxième trimestre, un résultat légèrement en deçà des attentes qui renforce la crainte des investisseurs déjà inquiets du manque d’appétit de la Chine.

Dans une note, Deutsche Bank souligne que les résultats de LVMH sont légèrement en dessous d’une barre relativement basse, notant des ventes et des marges inférieurs au consensus dans la plupart des divisions clés.

« Même si des mesures de réduction des coûts sont mises en œuvre, les investisseurs ont besoin de preuves d’une reprise des ventes, en particulier en Chine, avant de devenir plus optimistes », écrit Deutsche Bank.

Les résultats du groupe français confirment que « même les acteurs les plus performants comme LVMH ne sont pas à l’abri d’un contexte difficile », écrit pour sa part JP Morgan, qui voit peu de catalyseurs pour le secteur pour le moment.

(Rédigé par Claude Chendjou, avec la contribution de Piotr Lipinski, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)

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