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L’Europe termine en hausse, soulagée sur la trajectoire des taux US

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en hausse vendredi, après une salve d’indicateurs pointant vers un ralentissement de l’activité américaine et une baisse des pressions inflationnistes dans le monde.

À Paris, le CAC 40 a pris 0,91% à 7.233,91 points, tandis que le Dax allemand s’octroyait 0,84% et le Footsie britannique 1,26%.

L’indice EuroStoxx 50 a terminé la séance en hausse de 0,89%, le FTSEurofirst 300 de 0,96% et le Stoxx 600 de 1,01% .

Les marchés ont été soulagés par la salve d’indicateurs publiés cette semaine montrant que, des deux côtés de l’Atlantique, l’activité et l’inflation ralentissent – au risque toutefois d’une contraction de l’économie.

Lindicateur d’inflation CPI aux Etats-Unis publié mardi s’est affiché moins fort qu’anticipé par le consensus, en croissance de 3,2% sur un an contre 3,3% attendu.

Par ailleurs, les ventes au détail, la production industrielle et les importations sont en repli, une indication que l’économie américaine commence à ralentir, après avoir été soutenue par la résistance du consommateur.

Dernière pièce du puzzle, les tensions sur le marché du travail semblent se dissiper: les inscriptions au chômage ont surpris à la hausse et les indicateurs « Empire State » et « Philly Fed » montrent un affaiblissement des perspectives d’emploi à moyen terme.

Tous ces facteurs font espérer aux investisseurs que la banque centrale américaine est parvenue à son pic de taux d’intérêt et qu’elle sera forcée de les assouplir avant que l’économie ne s’enfonce trop profondément en récession.

Plusieurs responsables de politique monétaire aux Etats-Unis, dont le président de la Réserve fédérale de Chicago, Austan Goolsbee, ont toutefois prévenu vendredi que la lutte contre l’inflation n’était pas encore terminée.

Au Royaume-Uni, les salaires ont ralenti plus que prévu en octobre, selon les données publiées mardi, tandis que l’inflation s’est également affichée en repli.

La situation en zone euro est plus compliquée, même si l’inflation a été confirmée à 2,9% sur un an en octobre vendredi.

La Commission européenne a abaissé mercredi ses perspectives pour la croissance du bloc en 2023 mais estime qu’elle rebondira en 2024.

VALEURS

Eiffage a avancé de 3,92%, après avoir annoncé jeudi la signature d’un contrat supérieur à 4 milliards d’euros avec EDF pour réaliser les travaux de génie civil des deux premiers réacteurs de type EPR2 à Penly.

Volvo Cars a reculé de 11,14% à un plus bas historique, après la décision de sa maison mère, Geely, de céder des actions du constructeur automobile avec une forte décote.

Embracer a bondit de 9,51%, en tête du Stoxx 600, après ses résultats du deuxième trimestre.

A WALL STREET

Wall Street hésite malgré les données encourageantes, plusieurs membres du conseil des gouverneurs de la Fed ayant réitéré qu’il était trop tôt pour déclarer la lutte contre l’inflation terminée.

A l’heure de la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient un repli de 0,10% pour le Dow Jones, contre un Standard & Poor’s 500 hésitant et une baisse de 0,21% pour le Nasdaq Composite.

TAUX

Les rendements s’affichent en progression modeste après les commentaires de responsables de politique monétaire.

A la clôture des marchés de taux en Europe, le rendement du Treasury à dix ans grignotait 1 point de base à 4,4549%, contre 6,7 pb pour le taux à deux ans à 4,9089%.

Le rendement du dix ans allemand a pris 1 pb à 2,5890%, tandis que celui du taux à deux ans a avancé de 1,3 pb à 2,963%.

CHANGES

Le dollar décline, plusieurs indicateurs faisant espérer aux marchés que la Fed en a terminé avec les hausses de taux.

Le dollar cède 0,23% face à un panier de devises de référence, tandis que l’euro prend 0,22% à 1,0874 dollar. La livre sterling se hisse de 0,14% à 1,2423 dollar.

PÉTROLE

Le brut rebondit après avoir chuté de 5% jeudi mais il se dirige néanmoins vers sa quatrième perte hebdomadaire consécutive.

Le Brent progresse de 3,35% à 80,01 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 3,25% à 75,27 dollars.

(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Bertrand Boucey)

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