L’Europe termine en baisse, la trajectoire économique américaine inquiète
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en repli mercredi, les investisseurs digérant les dernières données en provenance des Etats-Unis suggérant que l’activité économique ralentit outre-Atlantique.
À Paris, le CAC 40 a abandonné 0,98% à 7500,97 points, tandis que le Dax allemand s’est replié de 0,83% et le Footsie britanniquea décliné de 0,35%.
L’indice EuroStoxx 50 a terminé la séance sur une baisse de 1,35%, tandis que le FTSEurofirst 300 inscrivait une perte de 1,12% et que le Stoxx 600 reculait de 1,03%.
Les ouvertures de poste, un indicateur de la demande d’emploi, ont été bien plus faibles qu’attendu en juillet selon les chiffres JOLT. Mardi, l’enquête ISM sur l’activité dans l’industrie a confirmé le ralentissement du secteur et suggéré qu’il pourrait se prolonger, relançant les inquiétudes sur la dynamique économique américaine.
Ces indicateurs, ainsi que les prochains attendus cette semaine, sont essentiels à la trajectoire des taux car la Réserve fédérale a confirmé lors du symposium de Jackson Hole, en août, son engagement à soutenir l’emploi.
Pour autant, le scénario d' »atterrissage en douceur », favori des investisseurs, semble s’éloigner. Si des baisses de taux motivées par le ralentissement de l’inflation profiterait aux actifs risqués, des baisses déclenchées par un ralentissement trop fort pèseraient sur les actions, puisque les investisseurs y liraient un recul des bénéfices des entreprises.
Les prochains indicateurs prévus cette semaine seront donc attendus de pied ferme. En particulier, le rapport mensuel sur l’emploi, vendredi, permettra de chiffrer l’ampleur du ralentissement du marché de l’emploi aux États-Unis.
A WALL STREET
Wall Street hésite à mi-séance, les investisseurs digérant les derniers indicateurs publiés outre-Atlantique.
A l’heure de la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient une progression de 0,21% pour le Dow Jones, contre un Standard & Poor’s 500 stable et une hausse de 0,11% pour le Nasdaq Composite.
VALEURS
Le recul de Nvidia a entraîné dans son sillage les valeurs technologiques européennes. Le secteur de la technologie a décliné de 3,2%, pire performance sectorielle de l’indice Stoxx 600.
STMicroelectronics a perdu 1,5%, tandis qu’Infineon a abandonné 3,7%. ASM International a reculé de 5,3%, tandis qu’ASML a chuté de 6%, sous la pression d’une baisse de recommandation d’UBS.
Le secteur du luxe en Europe a souffert des mauvaises perspectives de croissance en Chine. LVMH a terminé en queue du CAC 40, cédant 4%, contre 6% pour Richemont et 3,2% pour Dior.
Le constructeur automobile suédois Volvo Cars a abandonné mercredi son objectif de passer au tout électrique d’ici 2030 et a terminé en baisse de 5,4%.
Commerzbank a reculé de 2,4% alors que l’Etat allemand a annoncé son intention de réduire sa participation dans la banque.
Saipem, groupe italien d’ingénierie énergétique, a annoncé mardi soir avoir remporté deux contrats « offshore » en Arabie saoudite et a progressé de 2,4%.
TAUX
Les rendements américains ont reculé, les investisseurs favorisant les actifs sûrs dans un contexte économique incertain.
Le rendement du dix ans allemand a perdu 7 pb à 2,214%, celui du taux à deux ans a cédé 5 pb à 2,311%.
A l’heure de la clôture en Europe, le rendement du Treasury à dix ans décline de 5,5 pb à 3,7892%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 9,5 pb à 3,793%.
CHANGES
Le dollar se replie, les cambistes s’inquiétant des perspectives économiques médiocres aux États-Unis.
Le billet vert recule de 0,43% face à un panier de devises de référence, l’euro se hisse de 0,34% à 1,1081 dollar, et la livre sterling se raffermit de 0,26% à 1,3145 dollar.
PÉTROLE
Les cours du brut reculent après des indicateurs américains médiocres, ce alors que l’Opep réfléchit à reporter la hausse de sa production prévue pour octobre.
Le Brent recule de 0,45% à 73,42 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s’affaiblit de 0,5% à 69,99 dollars.
(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)
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