L’Europe termine en baisse sans catalyseur majeur
par Pauline Foret
(Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi, se stabilisant après une période de regain motivée par des indicateurs jugés rassurants sur l’état de l’économie américaine.
À Paris, le CAC 40 a terminé en recul de 0,25% à 7.483,36 points. Le Footsie britannique perd quant à lui 1,11%, contre 0,36% pour le Dax allemand.
L’indice EuroStoxx 50 affiche une baisse de 0,31%, le FTSEurofirst 300 de 0,41% et le Stoxx 600 de 0,46%.
En Grande-Bretagne, le Footsie se voit tiré vers le bas par la chute du titre BT Group et des actions liées au pétrole alors que les marchés des matières premières sont rivés sur les négociations autour d’un possible cessez-le-feu à Gaza.
Ailleurs en Europe, l’attentisme était de mise, les investisseurs digérant la publication des chiffres des prix à la production en Allemagne et de l’inflation définitive dans la Zone euro pour le mois de juillet, qui sont tous deux sortis sans surprise.
Les marchés retiennent leur souffle en ce début de semaine dénué de catalyseurs, attendant les « minutes » de la dernière réunion de la Réserve fédérale, qui seront publiées mercredi, et la prise de parole de Jerome Powell à la grand-messe des banques centrales mondiales, le symposium de Jackson Hole.
D’après un consensus compilé par Reuters auprès de différents stratégistes, les valeurs européennes devraient continuer de croître modestement jusqu’à la fin de l’année grâce aux baisses des taux directeurs, bien que la prudence reste de mise autour des résultats des plus grandes entreprises de la région.
Les contrats à terme des grands indices mondiaux intègrent déjà pleinement la possibilité d’une baisse de 25 points de base des taux directeurs de la Fed en septembre, contre une chance d’environ 25% que la Réserve fédérale se montre plus agressive avec une baisse de 50 points de base.
VALEURS
À Londres, BT Group décroche de 8% après que son plus grand partenaire, le groupe Sky, a déclaré lancer ses services à large bande sur le réseau du fournisseur internet CityFibre.
À Paris, Voltalia s’effondre de près de 14% après avoir prévenu que la restriction de production imposée par l’opérateur du réseau brésilien pourrait avoir un impact sur son Ebitda 2024.
A WALL STREET
Outre-Atlantique, les principaux indices de Wall Street continuent de fléchir légèrement, sous le signe de la prudence.
Le Dow Jones cède 0,29%, contre une baisse de 0,24% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,39% pour le Nasdaq.
Aux valeurs, Tesla inverse le cours de son titre et affiche maintenant une baisse de 0,17%, après avoir grappillé près de 3% à l’ouverture après l’annonce par l’Union européenne que le constructeur automobile bénéficierait de droits de douane réduits sur ses importations depuis la Chine.
Alaska Air (-0,51%) a annoncé la levée d’un obstacle réglementaire avec le département de la Justice américain sur sa proposition d’acquisition de la compagnie aérienne Hawaiian Holdings, qui bondit de 11,65%.
Medtronic gagne 3,10% après avoir relevé ses prévisions de bénéfice annuel.
Eli Lilly croît de 2,75% après avoir indiqué que, selon les résultats d’une étude sur le long-terme, son médicament contre l’obésité réduisait de 94% le risque de diabète chez les patients en surpoids ou en stade de pré-diabète.
LES INDICATEURS DU JOUR
En Allemagne, les prix à la production ont progressé au rythme prévu par le consensus en juillet, selon les données publiées plus tôt dans la journée par l’Office fédéral de la statistique.
Sur une base mensuelle, les prix à la production ont augmenté de 0,2% le mois dernier, un rythme similaire à celui du mois de juin.
Les investisseurs ont également pu prendre connaissance des chiffres définitifs de l’inflation dans la Zone euro pour le mois de juillet, qui ont confirmé les premières estimations faisant état d’un indice des prix à la consommation de 2,6%, conformément aux attentes des analystes.
CHANGES
La possibilité d’un assouplissement de la politique monétaire américaine moins agressif que prévu met le dollar en difficultés, le tirant à son niveau le plus bas contre l’euro en près de huit mois.
Le dollar perd 0,27% face à un panier de devises de référence.
Galvanisés par cette baisse, l’euro prend 0,16% à 1,1103 dollar, tandis que la livre sterling gagne 0,22%.
TAUX
Alors que les spéculations sur la possible baisse des taux d’intérêt de la Fed occupent les marchés mondiaux, les rendements continuent de baisser.
Le rendement des Treasuries à dix ans cède 4,1 points de base à 3,8256%, contre 5,9 points de base pour le rendement à deux ans.
Celui du Bund allemand à dix ans perd quant à lui 0,2 point de base à 2,2130%.
PÉTROLE
Les prix du pétrole baissent pour la troisième journée consécutive, le soutien d’Israël à une proposition de cessez-le-feu à Gaza apaisant les inquiétudes liées aux risques d’approvisionnement. La faiblesse de la demande chinoise continue par ailleurs également de peser sur le cours.
Le Brent cède 0,21% à 77,50 dollars le baril, contre une baisse de 0,26% pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), à 74,18 dollars.
MÉTAUX
L’or a atteint un nouveau record ce mardi, tirant parti de la faiblesse du dollar et des discussions autour de la politique monétaire de la Fed.
(Rédigé par Pauline Foret, édité par Kate Entringer)
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