L’Europe finit en légère hausse, Wall Street hésite après des indicateurs mitigés
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par Claude Chendjou
PARIS, 4 décembre (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé jeudi en légère hausse, tandis que Wall Street hésitait à la mi-séance après la publication d’indicateurs mitigés sur l’économie américaine.
À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,43% à 8.122,03 points. Le Footsie britannique a avancé de 0,19% et le Dax allemand a progressé de 0,85%.
L’indice EuroStoxx 50 a gagné 0,49% et le FTSEurofirst 300 0,48%. Le Stoxx 600 a avancé de 0,51% avec le soutien des compartiments de l’automobile (+2,34%), de l’industrie (+1,36%) et des nouvelles technologies (+0,72%), qui ont réagi à l’actualité des entreprises.
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones recule de 0,04%, tandis que le Standard & Poor’s 500 grappille 0,07% et le Nasdaq grignote 0,14% après avoir tous trois ouvert dans le vert.
Les investisseurs analysent une nouvelle série de données aux Etats-Unis sur le marché de l’emploi afin d’affiner les perspectives en matière de trajectoire des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui se réunit la semaine prochaine.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis montrent qu’elles sont tombées la semaine dernière à leur plus bas niveau depuis plus de trois ans, mais une estimation de la Fed de Chicago suggère que le taux de chômage dans le pays s’est maintenu à près de 4,4% en novembre, tandis que l’enquête du cabinet ADP, publiée mercredi, avait révélé une destruction surprise des emplois le mois dernier.
Les commandes à l’industrie aux Etats-Unis, quant à elles, ont augmenté à un rythme moindre que prévu en septembre, de 0,2% sur un mois, les industriels continuant d’être affectés par le relèvement des droits de douane.
Ces statistiques contrastées – et pour certaines publiées avec retard -peinent à donner une direction claire sur l’économie américaine alors que les investisseurs ont navigué à vue pendant 43 jours en raison du plus long « shutdown » de l’histoire des Etats-Unis.
En Europe, la principale statistique du jour a porté sur les ventes au détail dans la zone euro, qui sont restées stables d’un mois sur l’autre en octobre, conformément aux attentes.
Cela n’a pas non plus permis d’offrir au marché un véritable catalyseur, qui pourrait être la publication vendredi aux Etats-Unis du tant attendu indice PCE des prix, mesure de l’inflation privilégiée par la Fed.
Les contrats à terme sur les fonds fédéraux donnent actuellement une probabilité de près de 90% concernant une baisse des taux de la Fed de 25 points de base ce mois-ci, contre une probabilité d’environ 60% le mois dernier, selon l’outil FedWatch de CME Group.
VALEURS EN EUROPE
Les constructeurs automobiles Porsche (+6,13%), Mercedes (+4,80%), Volvo Car (+4,86%), Volkswagen (+2,99%), Renault (+6,35%) et Stellantis (+3,58%) ont fini dans le vert après que le président américain Donald Trump a proposé d’assouplir les normes en matière d’économie de carburant afin de faciliter la vente de voitures à essence.
STMicroelectronics, Soitec et ASM International ont avancé respectivement de 3,39%, 2,74% et 2,34%, profitant de la bonne tenue du secteur technologique après que l’agence Bloomberg a rapporté que le fabricant chinois de puces Cambricon envisage de tripler sa production en 2026 pour remplacer Nvidia sur le marché chinois de l’intelligence artificielle (IA).
Schneider Electric et Siemens Energy ont gagné respectivement 3,50% et 2,67%, JPMorgan ayant relevé sa recommandation de « neutre » à « surpondérer » sur les deux groupes.
Société générale a pris 3,27% à la faveur d’un relèvement de recommandation à « acheter » de la part de Goldman Sachs.
Philips a plongé de 5,61% à la suite de la révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2026 du groupe néerlandais de technologies de santé.
CHANGES
Le dollar continue de se déprécier face à un panier de devises de référence, en anticipation d’une baisse des taux de la Fed la semaine prochaine, s’acheminant vers une dixième séance consécutive dans le rouge. Le billet vert est ainsi près d’un creux de cinq semaines et affiche un repli de près de 9% depuis le début de l’année.
L’euro recule de 0,13%, à 1,165 dollar après avoir grimpé en séance à 1,681, proche de son pic du 17 octobre, alors que les PMI ont montré mercredi que l’activité économique dans la zone euro avait accéléré en novembre à son rythme le plus rapide en 30 mois.
La livre sterling s’échange à 1,3350 dollar, restant près de son sommet du 28 octobre.
Le bitcoin marqué une pause, cédant jeudi 1,19% à 92.617,85 dollars, après avoir progressé de plus de 8% au cours des deux dernières séances.
TAUX
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans se tend, prenant 4,4 points de base, à 4,102%, ce qui pourrait mettre fin à trois séances de baisse. Les investisseurs ont réduit leurs achats d’obligations et consolidé leurs positions avant la réunion de la Fed.
Le rendement du Bund allemand à dix ans a fini en hausse de 2,4 points base, à 2,770%, et celui à deux ans a pris 1,9 point, à 2,076%, suivant la tendance sur les Treasuries américains.
L’écart de rendement entre le Bund et l’OAT française à dix ans s’est maintenu à environ 75 points de base alors que le suspense demeure sur le volet recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) française pour 2026 en débat à l’Assemblée nationale.
PÉTROLE
L’enlisement des discussions sur l’Ukraine, avec notamment le président russe Vladimir Poutine qui a répété que Moscou parachèverait la conquête du Donbass par la force si l’armée ukrainienne ne s’en retire pas, fait monter le marché pétrolier. L’Arabie saoudite a en outre abaissé ses prix du pétrole pour janvier en Asie à leur plus bas niveau en cinq ans, ce qui pourrait stimuler les achats chinois.
Le Brent prend 1,34% à 63,51 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,63% à 59,91 dollars.
A SUIVRE VENDREDI:
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)
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