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L’Europe finit en baisse, Wall Street portée par Alphabet

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en légère baisse jeudi dans un mouvement de consolidation après deux séances consécutives dans le vert, tandis qu’à Wall Street les indices rebondissaient à mi-parcours au lendemain d’une session dans le rouge, les marchés étant globalement dans un contexte d’attentisme avant la publication vendredi du rapport sur l’emploi américain.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,10% à 7.428,52 points. Le Footsie britannique a perdu 0,02%. Le Dax allemand, qui a touché mercredi un nouveau record à 16.727,07 points, a abandonné 0,16%.

L’indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,21% et le FTSEurofirst 300 de 0,26%. Le Stoxx 600 a perdu 0,27%, revenant d’un plus haut de quatre mois atteint mercredi. Il s’achemine cependant vers une quatrième semaine d’affilée dans le vert.

La séance en Europe a été marquée par des prises de bénéfice dans pratiquement tous les grands secteurs de la cote, à l’exception notable de celui des ressources de base qui a progressé de 0,91%.

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones grappille 0,05%, le Standard & Poor’s 500 avance de 0,70% et le Nasdaq progresse de 1,22%, grâce notamment à Alphabet. Le géant de l’internet bondit de 5,29% au lendemain de la présentation de Gemini, son modèle d’intelligence artificielle (IA) le plus avancé.

L’indice des services de communication sur le S&P-500 prend 3,24%, tandis que les géants de la technologie comme Amazon et Apple gagnent respectivement 1,82% et 1,23%.

Outre Alphabet, la « tech » est soutenue par la perspective d’une baisse l’année prochaine des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui se réunit les 12 et 13 décembre, dans un contexte de détente sur le marché du travail, en attendant le rapport de vendredi sur les créations d’emplois, le taux de chômage, et les salaires aux Etats-Unis.

La hausse la semaine dernière des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, les chiffres de l’enquête ADP sur les créations d’emploi dans le privé et le rapport « Jolts » sur les offres d’emploi ont ravivé l’optimisme quant à l’efficacité du resserrement de la politique de la Fed.

VALEURS EN EUROPE

Sanofi a fini en repli de 1,2% après la présentation du portefeuille de ses candidats-médicaments alors que le groupe fait face à la pression des investisseurs après l’abandon de ses objectifs pour 2025.

Air France-KLM recule de 3,06% après l’abaissement par JPMorgan de sa recommandation à « sous-pondérer », tandis que l’indice du transport et des loisirs a cédé 0,21%.

Derichebourg a bondi de 4,35%, le groupe disant viser un Ebitda courant supérieur à 350 millions d’euros pour 2024, contre 334,8 millions atteints au cours de l’exercice 2022-2023.

Thyssenkrupp a chuté de 5,38%, deux sources ayant rapporté que le groupe allemand pourrait devoir réinjecter des liquidités dans le cadre d’une reprise de sa division sidérurgique par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

LES INDICATEURS DU JOUR

La production industrielle allemande a reculé de 0,4% en octobre par rapport au mois précédent, cinquième baisse mensuelle consécutive.

La baisse de 0,1% de l’activité économique dans la zone euro au troisième trimestre a été confirmée par Eurostat.

CHANGES

Le dollar perd 0,43% face à un panier de devises de référence après être monté mercredi à un sommet de deux semaines à 104,23 points.

L’euro gagne 0,25% à 1,0789 dollar mais reste proche d’un creux d’environ trois semaines.

TAUX

Le rendement du Bund allemand à dix ans a fini en hausse de 1,8 point de base, à 2,193%, mais a touché en séance un plus bas depuis début avril, à 2,166%.

Son équivalent américain de même échéance est stable, à 4,1248%, contre un sommet de 16 ans atteint le 23 octobre, à 5,021%.

Les marchés monétaires tablent sur une baisse de 140 points de base des taux de la Banque centrale européenne (BCE) et de 120 pdb des taux de la Fed d’ici fin 2024, tandis que Goldman Sachs prévoit désormais une réduction des taux de la BCE à chacune de ses réunions à compter d’avril 2024.

PÉTROLE

Le marché pétrolier est globalement stable mais les craintes sur la demande chinoise continuent de peser au lendemain d’un creux de six mois des cours: le Brent recule de 0,05% à 74,26 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avance de 0,12% à 69,46 dollars.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Tangi Salaün)

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