L’Europe finit dans le rouge, récession et taux ont dominé
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par Claude Chendjou
PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi, pénalisées par les prévisions économiques de la Banque mondiale et les inquiétudes sur les taux d’intérêt, tandis qu’à Wall Street, les indices évoluaient sans grand changement à mi-séance en l’absence de commentaires de Jerome Powell, le président de la Fed, sur l’évolution du coût du crédit.
À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,55% à 6.869,14 points. Le Footsie britannique a abandonné 0,39% et le Dax allemand a cédé 0,12%.
L’indice EuroStoxx 50 a reflué de 0,27%, le FTSEurofirst 300 de 0,58% et le Stoxx 600 de 0,59%.
La Banque mondiale a abaissé mardi ses prévisions de croissance pour 2023, à des niveaux proches de la récession pour de nombreux pays. L’organisation internationale table ainsi pour cette année sur une croissance mondiale de 1,7%, ce qui marquerait la progression la plus faible depuis près de 30 ans, hors récessions de 2009 et 2020.
Concernant les taux d’intérêt, Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) s’est contenté de déclarer, au symposium de la Banque de Suède, que le rétablissement de la stabilité des prix, lorsque l’inflation est élevée, peut nécessiter des mesures peu populaires à court terme.
Deux de ses collègues, Mary Daly et Raphael Bostic, avaient déclaré lundi soir que les taux d’intérêt aux Etats-Unis, actuellement entre 4,25%-4,5%, pourraient culminer au-dessus de 5% pendant une période prolongée, ravivant les craintes d’un resserrement monétaire plus important que prévu malgré le ralentissement de la hausse des salaires.
En Europe, Isabel Schnabel, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré mardi que les conditions de financement devraient être plus restrictives et que l’inflation ne diminuerait pas d’elle-même. Unicredit évalue le pic des taux en zone euro autour de 3,5% contre 2% actuellement.
VALEURS
En Europe, tous les compartiments ont terminé dans le rouge, la plus forte baisse étant à l’actif de l’indice de la distribution (-1,36%) et celui des ressources de base (-1,16%), des secteurs sensibles à une dégradation de la conjoncture.
Le compartiment des nouvelles technologies (-0,55%) a pâti pour sa part de la remontée des anticipations de taux.
A Paris, à contre-courant de la tendance, Renault a pris 2,17% à la faveur notamment d’un accord avec Punch Torino dans les moteurs diesel à faibles émissions. Le quotidien Les Echos a également rapporté que la France ne s’opposerait pas au rééquilibrage de l’alliance entre Renault et Nissan.
A Francfort, l’énergéticien allemand Uniper a cédé 1,45% après l’annonce de la démission du président du directoire Klaus-Dieter Maubach et de son adjoint David Bryson à la suite de la nationalisation du groupe.
A Londres, les valeurs de la consommation, à l’image d’Ocado (-3,06%) ont souffert, NielsenIQ ayant déclaré s’attendre à une croissance limitée d’environ 5% dans les ventes au détail de produits alimentaires au Royaume-Uni cette année dans un contexte de récession.
A WALL STREET
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones avance de 0,05%, le Standard & Poor’s 500 de 0,02% et le Nasdaq de 0,08%, les investisseurs digérant les dernières déclarations de Jerome Powell avec un regard désormais tourné vers les chiffres des prix à la consommation aux Etats-Unis prévus jeudi.
Aux valeurs, Microsoft avance de 0,43%, le groupe envisageant d’investir 10 milliards de dollars (environ 9,3 milliards d’euros) dans OpenAI, le propriétaire du robot conversationnel ChatGPT, selon le média Semafor.
Broadcom recule de 3,2%, l’agence Bloomberg ayant rapporté qu’Apple (-0,88%) envisage de remplacer les puces Wifi et Bluetooth du groupe en 2025 par ses propres produits.
Boeing fléchit de 0,35% après un abaissement de recommandation de Morgan Stanley. L’avionneur américain est également pénalisé par les déboires de Virgin Orbit, dont l’action chute de 12,17% après l’échec d’un lancement de satellites dans l’espace.
TAUX La perspective d’un resserrement monétaire prolongé a tiré les rendements obligataires mardi: celui du Bund allemand à dix ans a pris 8,7 points de base à 2,30% et celui des bons du Trésor américain de même échéance bondit de 10,9 points à 3,62% à la clôture des Bourses en Europe.
CHANGES Aux changes, le dollar s’apprécie, de 0,29%, face à un panier de six grandes devises après avoir touché la veille un creux de sept mois.
L’euro est quasiment stable à 1,073 dollar, tandis que la livre sterling s’affiche à 1,2154 dollar (-0,24%).
PÉTROLE
Les cours pétroliers sont en hausse après le discours de Jerome Powell dont l’absence de commentaires sur les taux ne permet pas de mesurer l’impact sur l’économie: le Brent avance de 1,05% à 80,49 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 1,25% à 75,56 dollars.
MÉTAUX
Le London Metal Exchange (LME), la place boursière londonienne spécialisée dans les contrats à terme sur les métaux, a indiqué mardi qu’il dévoilerait d’ici la fin du premier trimestre son plan d’action concernant la crise qui a touché l’an dernier le nickel.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)
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