L’Europe démarre dans le rouge avant les PMI et des indicateurs clés
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PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont en nette baisse mercredi en matinée dans un contexte d’aversion au risque liée aux inquiétudes sur la croissance américaine et aux nouvelles en provenance de Chine alors que les publications attendues des PMI services en Europe et les premières données sur l’emploi américain n’incitent guère à la prise de risque.
À Paris, le CAC 40 perd 0,88% à 7.511,12 points vers 07h20 GMT. À Londres, le FTSE 100 abandonne 0,73% et à Francfort, le Dax fléchit de 1%.
L’indice EuroStoxx 50 recule de 1,04%, le FTSEurofirst 300 de 1,07% et le Stoxx 600 de 1,17%.
Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une baisse de 0,14% pour le Dow Jones, de 0,36% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,59% pour le Nasdaq, au lendemain d’une séance déjà dans le rouge où Boeing (-7,3%) et Nvidia (-9,5%), valeur phare de l’intelligence artificielle, ont particulièrement dévissé.
Dans le sillage de la glissade à Wall Street, les places asiatiques, notamment au Japon, ont souffert alors que l’enthousiasme des investisseurs pour l’intelligence artificielle (IA) s’érode. Le groupe japonais Advantest, fournisseur de Nvidia, a chuté de 7,74%, tandis que le taïwanais TSMC abandonnait 5,43% et le sud-coréen SK Hynix 8,2%.
En outre, la croissance de l’activité du secteur des services en Chine a ralenti en août avec un indice PMI calculé par Caixin/S&P Global à 51,6, poussant certaines firmes à réduire leurs effectifs sur fond d’inquiétude sur la hausse des coûts, ce qui plaide selon les analystes pour de nouvelles mesures de relance de la part de Pékin.
En Europe où la reprise reste fragile, les investisseurs espèrent que la première estimation des PMI services en zone euro, qui avaient surpris par leur vigueur en août sans toutefois remettre en cause la perspective d’une baisse des taux d’intérêt dans le bloc, se confirmera.
Ils auront aussi dans leur radar l’indice des prix à la production en zone euro à l’approche de la réunion la semaine prochaine de la Banque centrale européenne au cours de laquelle l’institution devrait procéder à une nouvelle réduction de ses coûts d’emprunt.
Au-delà de ces statistiques, le marché a surtout le regard tourné vers le rapport mensuel officiel sur l’emploi américain, prévu vendredi. La publication à 14h00 GMT de l’enquête mensuelle Jolts sur les ouvertures de postes permettra de confirmer ou d’infirmer les craintes d’une détérioration accélérée du marché du travail aux Etats-Unis. Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendent les nouvelles données pour se prononcer sur l’ampleur de la baisse des taux d’intérêt prévus lors de la réunion des 17 et 18 septembre.
« Il y a de nombreuses responsabilités partagées. Nvidia, Tech, la faiblesse des données américaines, la morosité de la Chine », résume Vishnu Varathan, responsable en macroéconomie chez Mizuho Bank, pour expliquer la déroute actuelle des marchés.
En Bourse en Europe, la tendance négative est emmenée essentiellement par le compartiment technologique (-2,54%) et les secteurs cycliques comme les ressources de base (-0,86%).
Dans l’actualité des entreprises, Commerzbank recule de plus de 2% alors que l’Etat allemand a annoncé son intention de réduire sa participation dans la banque qui a bénéficié d’un plan de sauvetage lors de la crise financière mondiale de 2008.
Volkswagen cède 1,04% alors que la direction du constructeur automobile allemand devra faire face ce mercredi à des salariés inquiets lors d’une réunion au siège social, où elle propose d’importantes coupes budgétaires.
Direct Line Insurance Group cède 1,1% après avoir publié mercredi un bénéfice d’exploitation semestriel inférieur aux attentes, tandis que le groupe immobilier Barratt abandonne 1,30% après avoir fait état d’une chute de 56% de son bénéfice annuel.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)
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