L’Europe confirme son rebond avec la détente dans l’obligataire
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par Claude Chendjou
PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en hausse mardi pour une deuxième séance consécutive avec l’accalmie sur les taux d’intérêt, tandis qu’à Wall Street la tendance était indécise à mi-parcours après les récents records du S&P 500 et du Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,76% à 7 .628,8 points. Le Footsie britannique a avancé de 0,60% et le Dax allemand a pris 0,31%.
L’indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,72%, le FTSEurofirst 300 de 0,65% et le Stoxx 600 de 0,69%.
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones prend 0,14%, le Standard & Poor’s 500 avance de 0,20%, tandis que le Nasdaq grignote 0,01%.
Les indices américains naviguent dans une fourchette étroite alors que le S&P a enchaîné cinq records consécutifs en clôture et le Nasdaq six records d’affilée. Le compartiment des semi-conducteurs prend 1,2%.
La tendance positive est portée par la publication de deux indicateurs de conjoncture (ventes au détail et production industrielle) aux Etats-Unis qui montrent un atterrissage en douceur de l’économie américaine, ouvrant la perspective d’une baisse des taux de la Fed à peut-être deux reprises cette année. Les récents records des indices et la fermeture prévue mercredi de Wall Street pour un jour férié, poussent cependant les investisseurs à une forme de prudence.
En zone euro, la stabilité de l’euro et la resserrement de l’écart de taux entre le Bund allemand à dix ans et l’OAT française de même échéance autour de 70 points de base contre plus de 82,34 points vendredi, ramènent les investisseurs vers les actifs risqués. Le spread entre ces deux obligations a atteint la semaine dernière son plus haut niveau depuis février 2017 en raison des incertitudes liées aux élections législatives en France prévus les 30 juin et 7 juillet.
Marine Le Pen, patronne du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale que les sondages donnent comme le grand vainqueur du scrutin à venir, a depuis déclaré ne pas rechercher une démission d’Emmanuel Macron et être « respectueuse » des institutions. Cela fait dire à certains observateurs comme Christoph Rieger, stratège de taux et de crédit chez Commerzbank, que le marché pourrait s’accommoder à la nouvelle donne anticipée en France comme il s’est adapté en Italie après l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni.
La prime de risque sur la dette publique italienne a chuté après l’entrée en fonction de la présidente du Conseil italien, qui a assuré que l’Italie respecterait les règles budgétaires européennes.
En Bourse en Europe, le compartiment de la « tech » (+0,79%), dans le sillage du Nasdaq, et celui des banques (+1,17%), qui a rebondi après la chute de 8% de la semaine dernière, ont représenté l’essentiel des gains mardi.
VALEURS
Carrefour a perdu 4,26% alors que Bercy a demandé une sanction pour pratiques abusives vis-à-vis des franchisés du distributeur.
Schneider Electric a pris 2,01% à la faveur du relèvement de la recommandation de Jefferies à « acheter ».
STMicroelectronics (+0,81%) a fini dans le vert, Goldman Sachs ayant relevé sa recommandation à « neutre » contre « vendre » sur le fabricant européen de puces, notant une amélioration de la demande sur certains marchés.
Moncler a abandonné 2,67%, Oddo BHF ayant revu à la baisse sa prévision du résultat opérationnel (Ebit) du groupe de luxe, tablant désormais sur un fort ralentissement de la croissance au deuxième trimestre.
LES INDICATEURS DU JOUR
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont rebondi en mai de 0,1% d’un mois sur l’autre, mais ce rebond est plus faible que prévu, selon les données du département du Commerce.
La production industrielle aux Etats-Unis est repartie à la hausse en mai, de 0,9%, après une stagnation en avril, selon les statistiques officielles.
L’inflation en zone euro a accéléré en mai sur un an comme prévu en première estimation, avec un indice des prix à la consommation en hausse de 2,6% après 2,4% en avril, selon Eurostat.
Le moral des investisseurs en Allemagne s’est amélioré moins que prévu depuis le début du mois de juin, avec un indice à 47,5 points, contre 47,1 en mai, montre l’enquête de l’institut ZEW.
CHANGES
Le dollar cède tous ses gains (-0,02%) face à un panier de devises de référence après les données sur les ventes au détail.
L’euro monte à 1,074 dollar (+0,06%) après avoir touché vendredi un plus bas de six semaines, à 1,0668 dollar.
TAUX
Le rendement du Bund allemand a dix ans a reflué d’environ deux points de base (pdb), à 2,392%, et celui de l’OAT française de même échéance a terminé quasi stable à 3,1247%, tandis que l’écart entre ces deux obligations a baissé mardi de plus de deux pdb.
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans se replie de près de cinq points de base, à 4,2323%, après les indicateurs du jour et les commentaires de plusieurs responsables de la Fed, dont John Williams, sur la trajectoire future des taux.
PÉTROLE
Les cours pétroliers sont tirés par la perspective d’une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis: le Brent avance de 0,85% à 84,97 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagne 1,1% à 81,21 dollars.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Zhifan Liu)
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