L’Europe boursière clôt le premier semestre par une nouvelle baisse
(Reuters) – Les Bourses européennes ont fini dans le rouge jeudi, clôturant par une baisse supplémentaire un semestre difficile, face aux craintes de voir le durcissement de la politique monétaire des grandes banques centrales faire basculer l’économie dans la récession.
À Paris, le CAC 40 a perdu 1,8% (108,62 points) à 5.922,86 points. À Londres, le FTSE 100 a reculé de 1,96% et à Francfort, le Dax a abandonné 1,69%.
L’indice EuroStoxx 50 a fini sur un repli de 1,69%, le FTSEurofirst 300 de 1,58% et le Stoxx 600 de 1,5%.
Quelques minutes après la clôture en Europe, le Dow Jones cédait 0,82%, le Standard & Poor’s 500 0,73% et le Nasdaq Composite 0,99%.
Les déclarations des dirigeants de la Réserve fédérale américaine (Fed), de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d’Angleterre mercredi sur le risque de voir leur lutte contre l’inflation via la hausse des taux étouffer la croissance ont continué de peser sur le moral des investisseurs.
Et les indicateurs économiques du jour aux Etats-Unis n’ont pas suffi, loin de là, à les rassurer: les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté de 0,2% en mai, soit deux fois moins qu’attendu, et les inscriptions au chômage, si elles ont diminué à 231.000, sont supérieures au consensus.
L’indice Stoxx 600 affiche a chuté de 10,67% sur l’ensemble du deuxième trimestre et de 16,5% depuis le début de l’année. Le CAC 40, lui, a perdu 11,07% sur avril-juin et 17,2% depuis le 1er janvier.
Quant à l’indice mondial MSCI, il se dirige vers la pire performance semestrielle de son histoire, une chute d’un peu plus de 20%.
VALEURS
Aucun des grands secteurs de la cote européenne n’a échappé à la tendance baissière mais les plus cycliques ont davantage souffert, à commencer par celui des matières premières (-3,77%) et celui de l’automobile, dont l’indice Stoxx a chuté de 3,1% et touché son plus bas niveau depuis novembre 2020.
Volkswagen a cédé 5,24%, BMW 1,42% et à Paris, Renault, Michelin, Stellantis, Faurecia et Valeo ont perdu entre 1,7% et 5,7%.
Le compartiment des banques a perdu 2,75%, avec Société Générale en baisse de 6,28% en clôture contre -3,64% pour BNP Paribas.
La Banque centrale européenne (BCE) va demander aux banques de la zone euro de prendre en compte le risque d’une récession dans leurs prévisions et elle utilisera les résultats de ces calculs pour approuver ou non leurs propositions en matière de dividendes, a annoncé Andrea Enria, le responsable de la supervision bancaire au sein de l’institution.
TAUX
Malgré les perspectives de hausses de taux, les rendements obligataires de référence ont reculé, signe que les craintes sur la croissance l’emportent pour l’instant largement.
Celui du Bund allemand à dix ans, à 1,351%, a perdu plus de 12 points de base sur la journée pour revenir à son plus bas niveau depuis le 9 juin.
Son équivalent américain baisse de plus de neuf points à 2,9925% après être revenu sous 3% pour la première fois en trois semaines.
CHANGES
Après avoir profité de l’aversion générale pendant la première partie de la journée, le dollar s’est orienté à la baisse face aux autres grandes devises avec la baisse des rendements des bons du Trésor.
Il recule désormais de 0,17% face à un panier de référence.
L’euro en profite pour reprendre un peu de terrain à 1,0467 dollar (+0,27%). Il accuse néanmoins une baisse de près de 5,5% sur l’ensemble du deuxième trimestre, sa pire performance trimestrielle depuis fin 2016.
La monnaie commune chute également à un plus bas de sept ans et demi par rapport au franc suisse, qui continue de profiter de la hausse des taux de la Banque nationale suisse.
PÉTROLE
Le marché pétrolier a creusé ses pertes après la réunion de l’Opep+, qui a confirmé une augmentation de 648.000 barils par jour de sa production en août mais n’a pas discuté de sa stratégie pour septembre, ce qui laisse les investisseurs dans le flou.
Le Brent abandonne 1% à 115,10 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 2,9% à 106,60 dollars.
(Rédigé par Juliette Portala, édité par Marc Angrand)
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