Les salariés de Credit Suisse s’inquiètent de leur avenir après le rachat par UBS
par Yantoultra Ngui, Summer Zhen et Selena Li
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SINGAPOUR/HONG KONG (Reuters) – Les salariés de Credit Suisse en Asie ne cachaient par leur inquiétude lundi sur le maintien des activités et des effectifs après le rachat de la banque vieille de 167 ans par sa compatriote UBS dans le cadre d’une opération soutenue par les autorités suisses.
« Je ne sais pas si je dois rester, partir ou si je dois envisager mes options maintenant », a déclaré un banquier basé en Asie du Sud-Est qui, comme d’autres employés, a parlé à Reuters sous couvert de anonymat.
Dimanche, les autorités suisses ont tenté d’étouffer une crise bancaire naissante en organisant la reprise pour trois milliards de francs suisses de Credit Suisse par sa grande rivale UBS.
L’opération n’a toutefois pas permis de calmer les inquiétudes des investisseurs, notamment en raison des conditions du rachat qui prévoit que la valeur des titres « Additional Tier 1 » (AT1) de Credit Suisse soit dévaluée de 16 milliards de francs à zéro, ce qui a provoqué la colère de certains détenteurs de la dette qui pensaient être mieux protégés que les actionnaires.
Credit Suisse emploie 50.000 personnes à travers le monde dans ses divisions de banque privée, de banque d’investissement et de gestion d’actifs avec 150 bureaux répartis dans 50 pays.
Credit Suisse a été distancé ces dernières années par UBS et les banques américaines dans la banque d’investissement mais le groupe a conservé la place de numéro deux derrière UBS dans la gestion de fortune en Asie.
« C’est un jour extrêmement triste de nous voir mettre fin à notre héritage de cette manière », a déclaré un cadre supérieur au sein de la division de banque privée de Credit Suisse, basé à Singapour.
Dans un mémo interne, la banque a indiqué à son personnel que ses actifs dans la banque privée étaient pour l’heure séparés opérationnellement de ceux d’UBS mais qu’une fois la fusion réalisée, les clients pourraient envisager de transférer des actifs dans une autre banque en cas d’inquiétudes sur la concentration liée au rapprochement des deux établissements.
Credit Suisse a indiqué qu’il maintiendrait sa conférence annuelle sur l’investissement qui doit débuter mardi à Hong Kong, même si les médias ne sont désormais plus conviés.
« Je n’ai aucune idée de ce que cela signifie de continuer à travailler comme d’habitude alors que nous ne sommes même pas sûrs d’avoir encore un travail », a déclaré un employé basé à Hong Kong.
Aux alentours des bureaux de Credit Suisse, près du quartier d’affaires de Singapour, les cafés habituellement animés par les personnels de Credit Suisse et d’autres établissements étaient moins fréquentés qu’à l’accoutumée lundi en début de journée.
L’Association suisse des employés de banque a demandé lundi à UBS de restreindre au minimum les suppressions d’emplois.
Des sources au sein d’UBS et de Credit Suisse ont indiqué que l’Asie du Sud-Est figurait parmi les régions où les deux banques avaient le plus de doublons dans les équipes de gestion de fortune et de banque d’investissement.
« C’est peut-être dans la banque d’investissement que ce sera le plus douloureux », a déclaré un cadre supérieur d’UBS.
(Reportage Yantoultra Ngui, Anshuman Daga, Summer Zhen et Selena Li; avec la contribution de Scott Murdoch et Xinghui Kok; rédigé par Anshuman Daga; Blandine Hénault pour la version française, édité par Kate Entringer)
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