Les Bourses mondiales s’inquiètent de la réunion de la Fed
PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en baisse mercredi, tandis que les Bourses européennes reculent en amont de la réunion de la Réserve fédérale, des résultats trimestriels jugés décevants pesant également sur les marchés.
Les futures sur indices new-yorkais suggèrent une ouverture de Wall Street en baisse, le Dow Jones cédant 0,19%, tandis que le Standard & Poor’s 500 recule de 0,15% et le Nasdaq de 0,25%.
À Paris, le CAC 40 trébuche de 1,81% à 7.280,91 points vers 11h00 GMT, pénalisé par la baisse de LVMH, tandis que le FTSE à Londres cède 0,56% et le Dax à Francfort 0,74%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 abandonne 0,89%, contre 1,39% pour l’EuroStoxx 50 et 0,87% pour le Stoxx 600.
Les investisseurs retiennent leur souffle en amont de la réunion de la Fed mercredi, durant laquelle la banque centrale pourrait clarifier la trajectoire de ses taux après l’été.
Les investisseurs sont une majorité à estimer que la hausse de taux qui sera probablement décidée mercredi soir sera la dernière de ce cycle de resserrement monétaire, selon l’outil.
Pour autant, la persistance de l’inflation sous-jacente, la résistance de l’activité et le dynamisme surprenant des marchés du travail fait planer le risque que la banque centrale doive de nouveau relever ses taux lors de sa réunion de septembre.
« Le « dot plot » laisse encore de la place pour une nouvelle hausse de 25 points de base cette année après celle de juillet, mais les données contradictoires pourraient mener à un débat au sein du FOMC », expliquent les stratégistes de Rabobank.
« Après le cycle de hausse le plus rapide de l’histoire récente, le président de la Fed Jerome Powell fait montre de prudence et de patience (ce qui) pourrait l’amener à suggérer de ne pas relever les taux en septembre, mais de laisser ouverte l’option d’une hausse en novembre. »
En Europe, les chiffres de LVMH, la première capitalisation boursière de la zone euro, ont été jugés décevants par les marchés, qui ont sanctionné les titres du luxe qui représentent une part importante des indices.
LES VALEURS A SUIVRE A WALL STREET
Amazon.com pourrait faire l’objet d’une action en justice, Politico ayant rapporté que l’autorité américaine de la concurrence finalisait son réquisitoire contre le groupe, ce qui pourrait mener à une éventuelle scission.
La division « cloud computing » d’Alibaba a déclaré qu’elle soutiendrait le modèle d’intelligence artificielle de Meta Platforms, Llama, permettant à ses utilisateurs commerciaux chinois de développer des programmes à partir du modèle.
Alphabet a fait état d’un bénéfice net de 1,44 dollar par action au deuxième trimestre, contre un consensus à 1,34 dollar par action, selon les données de Refinitiv.
Microsoft a annoncé mardi un chiffre d’affaires en augmentation à 56,2 milliards de dollars au cours du trimestre clos en juin, le consensus tablant sur 55,5 milliards de dollars, d’après Refinitiv.
En France, LVMH est en queue du CAC 40, en chute de 4,79% après la publication de résultats au premier semestre jugés solides mais pas suffisants, l’entreprise évoquant par ailleurs une normalisation des achats de produits de luxe cette année. Le groupe entraîne les autres valeurs du luxe, les actions de Hermès, Moncler, Kering, Burberry reculant toutes d’environ 2% à 3%.
A l’inverse, Worldline s’avance en tête du CAC 40, gagnant 4,78% après un chiffre d’affaire en hausse de 9% au deuxième trimestre.
Rolls-Royce affiche la meilleure performance du Stoxx 600, en progression de 21,52%, une demande résistante ayant conduit le groupe à revoir à la hausse ses prévisions pour l’année 2023.
Verallia s’envole de 8,47% après un changement de recommandation d’Exane BNP Paribas.
Danone, Nexans, Orange et Ipsos sont en recul de 2,7 à 7,0% après la publication de résultats trimestriels jugés décevants.
Unicredit, Stellantis, Bureau Veritas, Banco Santander, et Solutions 30 progressent de 1,0% à 6,44% après la publication de leurs résultats trimestriels.
TAUX
Les taux remontent en Europe malgré des données indiquant que le crédit aux entreprises a encore ralentit en juin, les marchés se positionnant en amont de la réunion de la Fed.
Le rendement du dix ans allemand progresse de 3,6 pb à 2,438%, celui du taux à deux ans gagnant 3,4 à 3,238%.
Le rendement du Treasury à dix ans cède 2,1 pb à 3,8905%, contre 2,7 pb à 4,8661% pour le deux ans.
CHANGES
Le dollar s’affaiblit avant la prochaine réunion de la Fed mercredi, les investisseurs pariant que la hausse de taux qui devrait y être actée sera la dernière de ce cycle de resserrement monétaire.
Le dollar abandonne 0,24% face à un panier de devises de référence, tandis que l’euro se renforce de 0,25% à 1,1081 dollar.
La livre sterling progresse de 0,16% à 1,2921 dollar.
PETROLE
Après avoir atteint un plus haut sur trois mois, le brut s’inquiète de la demande aux Etats-Unis, des sources de marché indiquant que les inventaires de pétrole américains ont crû de 1,32 million de baril sur la semaine du 21 juillet, le consensus tablant sur un recul de 2,3 millions de barils.
Le Brent décline de 0,90% à 82,89 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) concédant 0,93% à 78,89 dollars.
(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Kate Entringer)
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