Les actions entre consolidation et attentisme avant l’inflation US
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Claude Chendjou
PARIS (Reuters) – Wall Street devrait repartir à la baisse vendredi à l’ouverture dans l’attente de la publication d’un indicateur d’inflation aux Etats-Unis, tandis que les Bourses européennes sont sur une note hésitante à mi-séance, pénalisées en partie par le repli des valeurs technologiques et de croissance, ainsi que l’avertissement de Nike.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,29% pour le Dow Jones, de 0,06% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,15% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 grignote 0,04% à 7.574,32 points vers 11h40 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,02%. A Londres, le FTSE avance de 0,15%, soutenu par les matières premières.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 grappille 0,02%, tandis que l’EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,2%. Le Stoxx 600 abandonne 0,01% mais s’achemine vers un deuxième gain mensuel d’affilée.
Les investisseurs font preuve de prudence alors que les principaux indices en Europe et aux Etats-Unis sont à des niveaux record ou proches de leurs sommets, le S&P-500 ayant gagné depuis le début de l’année près de 24% et le Stoxx 600 plus de 12%.
« Nous avons commencé 2023 sur des bases plutôt pessimistes, mais au cours de l’année, les choses ne se sont pas avérées aussi mauvaises qu’on le craignait. La bataille contre l’inflation a été en grande partie gagnée, et si la BCE peut commencer à réduire ses taux l’année prochaine, nous espérons que le ralentissement ne sera pas trop profond », souligne Stuart Cole, chef macroéconomiste chez Equiti Capital.
Le bilan de 2023 montre de fait que la plupart des pronostics négatifs ont été déjoués.
Les échanges ce vendredi sont par ailleurs relativement calmes, de nombreux intervenants étant déjà partis en vacances pour les fêtes de Noël alors que les marchés européens seront fermés lundi.
La journée n’en reste pas moins riche en indicateurs économiques aux Etats-Unis, où l’on attend notamment à 13h30 GMT la statistique des revenus et dépenses des ménages américains, qui inclut l’indice PCE des prix, mesure préférée de l’inflation par la Réserve fédérale américaine. Le consensus Reuters prévoit une décélération des prix à 2,8% sur un an, ce qui conforterait les anticipations des marchés d’une baisse des taux de la Fed dès mars.
LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET
Nike chute de 11% en avant-Bourse après avoir annoncé un plan d’économies de deux milliards de dollars et revu à la baisse sa prévision de ventes annuelles. Foot Locker perd 6,3% dans son sillage.
Electronic Arts, Take-Two Interactive Software, Netease, Roblox et Tencent Music Entertainment Group reculent de 1% à près de 24% en avant-Bourse après l’annonce par la Chine d’un projet de réglementation visant à limiter les dépenses liées aux jeux vidéos.
VALEURS EN EUROPE
Le groupe d’investissement technologique néerlandais Prosus (-17,05%), premier actionnaire de Tencent (-12,35%), et dans une moindre mesure Ubisoft (-4,28%), souffrent en réaction à l’annonce de restrictions en Chine sur les jeux vidéos.
L’indice des nouvelles technologies sur le Stoxx 600 reflue de 1,56%.
Les fabricants et distributeurs d’équipements sportifs européens comme Adidas (-5,72%), Puma (-6,1%), JD Sports (-5,0%) trébuchent après l’abaissement des prévisions de Nike.
L’indice des biens de consommation personnelle et ménagers fléchit de 0,65%.
Le segment de l’énergie (+0,74%) et celui des ressources de base (+0,78%) offrent un peu de soutien.
TAUX
Le rendement du Bund allemand à dix ans prend un peu plus d’un point de base, à 1,965%, mais reste sous la barre des 2%, au plus bas depuis mars.
Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor de même échéance s’affiche à en repli de d’environ trois points de base, à 3,8652% contre un pic à plus de 5% touché en octobre.
CHANGES
Le dollar recule de 0,27% face à un panier de devises internationales, à un plus bas de quatre mois. Sur l’ensemble de la semaine, le billet vert devrait perdre 0,73% après avoir reflué de 1,3% la semaine précédente à la suite des annonces de la Fed, qui a ouvert la voie à une baisse des taux en 2024.
L’euro se négocie à 1,1026 dollar (+0,16%) et la livre sterling à 1,274 dollar (+0,41%).
PÉTROLE
Le marché pétrolier rebondit vendredi et s’achemine vers un gain hebdomadaire de près de 5% lié aux tensions géopolitiques et aux attaques en mer Rouge.
Le Brent avance de 0,91% à 80,11 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 1,11% à 74,71 dollars.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)
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