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Les actions dans le rouge pour la dernière séance de l’année

(Répitition pour la clôture de la Bourse de Londres)

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par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue dans le rouge à l’ouverture vendredi et l’aversion au risque domine également les échanges en Europe à mi-journée pour la dernière séance d’une année boursière marquée par des tensions géopolitiques, une remontée rapide des taux d’intérêt des grandes banques centrales et une dégradation de la conjoncture économique mondiale.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,35% pour le Dow Jones, de 0,41% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,53% pour le Nasdaq. Sur l’ensemble de l’année, les trois indices s’acheminent pour l’instant vers un repli respectivement de 8,5%, 19% et 33%.

À Paris, le CAC 40 reflue vendredi de 0,7% à 6.527,64 vers 12h10 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 0,83%. Le FTSE a lâché 0,81% à Londres, dont la clôture a été anticipée à 13h30 GMT avant une réouverture mardi.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,62%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro 0,84% et le Stoxx 600 0,61%.

Sur l’ensemble de l’année, le Footsie britannique, soutenu par les matières premières, devrait être le seul des principales Bourses européennes à ressortir avec un bilan positif, de 1,2%. Le CAC 40 parisien, pour sa part, en repli pour le moment de 8,72% sur un an, devrait enregistrer sa plus forte baisse depuis 2018. Il en va de même pour le Stoxx 600, en baisse à ce stade de 12,12% sur un an.

S’agissant de la séance du jour, la flambée des cas de contaminations par le virus SARS-Cov-2 en Chine après l’abandon par Pékin de la politique « zéro COVID » conjuguée à son impact dans le pays et sur la croissance mondiale continuent d’agiter les marchés financiers. Parallèlement, redoutant l’émergence de nouveaux variants, plusieurs pays ont décidé de rétablir les contrôles aux frontières, du moins pour les voyageurs en provenance de Chine.

VALEURS EN EUROPE

Tous les grands compartiments de la cote européenne sont dans le rouge, l’un des replis les plus marqués étant pour le secteur du transport aérien et des loisirs (-0,83%) qui pourrait souffrir de nouvelles restrictions liées à la situation sanitaire en Chine.

Le compartiment du luxe, également très exposé à la Chine, souffre avec des valeurs comme LVMH (-0,94%), Hermès (-1,91%) ou encore Richemont (-0,29%).

Les secteurs liés à l’industrie (-0,7%), aux banques (-0,45%) et aux nouvelles technologies (-1,06%) sont pour leur part victimes de prises de bénéfices après les gains des précédentes sessions.

Dans l’actualité des entreprises cotées, Telecom Italia (TIM) fléchit de 2,27%, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni ayant réaffirmé jeudi que l’Etat avait bien l’intention de prendre le contrôle du réseau fixe de l’opérateur télécoms historique italien pour, dit-elle, préserver des emplois.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

CHANGES

Aux changes, le dollar reflue vendredi de 0,13% face à un panier de devises de référence. Le billet vert, en hausse de 8,6% sur un an, devrait cependant enregistrer sur l’ensemble de l’année sa meilleure performance depuis 2015 à l’issue d’un cru où la Réserve fédérale américaine (Fed) aura relevé ses taux d’intérêt au total de 425 points de base entre mars et décembre pour juguler une inflation persistante.

L’euro, en hausse vendredi de 0,09% à 1,0671 dollar, se dirige, pour sa part, vers une perte annuelle de 6,2%, en raison d’une faible croissance en zone euro, de la guerre en Ukraine et d’une politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jugée moins restrictive que celle de la Fed.

La livre sterling, qui abandonne 0,09% à 1,2041 dollar, pourrait perdre sur l’ensemble de l’année 11% face au billet vert.

TAUX

Sur le marché obligataire, le rendement du Bund allemand à deux ans, le plus sensible à l’évolution des taux, s’affiche en hausse de cinq points de base, à 2,715%, au plus haut depuis octobre 2008, dans la perspective d’une poursuite du resserrement monétaire de la BCE après les récentes déclarations d’Isabel Schnabel et Klaas Knot, deux membres de l’institution de Francfort.

Celui à dix ans, qui a pris au total plus de 260 points de base cette année, avance également d’environ cinq points, à 2,514%.

Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans prend environ deux points de base, à 3,853%, et celui à deux ans trois points, à 4,394%, alors que les marchés anticipent un pic des taux de la Fed à près de 5% mi-2023 contre 4,25-4,5% actuellement.

PÉTROLE

Les cours pétroliers s’acheminent vers une deuxième année consécutive de gain au terme d’une année 2022 de forte volatilité sur fond de tensions géopolitiques et d’inquiétudes sur la demande chinoise.

Le Brent, qui affiche à ce stade un gain annuel de plus de 7% après une progression de 50% en 2021, recule vendredi de 0,11% à 83,55 dollars le baril.

Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), en hausse d’environ 4% sur un an après un gain de 55% en 2021, perd vendredi 0,01% à 78,39 dollars.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Sophie Louet et Matthieu Protard)

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