Le rebond des actions devrait gagner Wall Street
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIPARIS (Reuters) – Wall Street devrait rebondir mardi à l’ouverture et les Bourses européennes progressent à mi-séance, les investisseurs mettant de côté leurs craintes liées à la pandémie de COVID-19 pour revenir sur le marché actions. Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,95% pour le Dow Jones et pour le S&P-500, et de 1,2% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 gagne 1,07% à 6.943,50 à 12h26 GMT. À Francfort, le Dax prend 1,1% et à Londres, le FTSE s’adjuge 1%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 monte de 1,1%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,31% et le Stoxx 600 de 1,12%.
Les marchés mondiaux rebondissent après avoir subi un coup de chaud lundi en raison des craintes liées à la situation budgétaire aux Etats-Unis et à la pandémie de COVID-19.
La rapide propagation du variant Omicron du coronavirus dans le monde entier, à quelques jours des fêtes de fin d’année, a ravivé les incertitudes sur la mise de nouvelles restrictions et sur son impact économique.
« Même si Omicron va avoir un impact sur la vie réelle et l’économie réelle pendant quelques semaines, les marchés espèrent que cela ne conduira pas à ce que tout le monde craint, à savoir un ralentissement économique mondial », a déclaré Olivier Marciot, gérant de portefeuille chez Unigestion.
L’institut de recherche DIW anticipe d’ores et déjà une contraction de l’économie allemande pour le trimestre en cours et s’attend à un premier trimestre 2022 morose en évoquant les tensions sur les chaines d’approvisionnement et d’éventuelles mesures contre le COVID-19.
Le climat sanitaire pèse sur le moral des consommateurs allemands, l’indice calculé par l’institut GfK ayant chuté au plus bas depuis juin à l’approche du mois de janvier.
LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET
Dans les échanges en avant-Bourse, Nike avance de 3,7% après avoir fait état d’un chiffre d’affaires et d’un bénéfice trimestriels au-dessus des attentes à la faveur d’une forte demande pour ses articles en Amérique du Nord.
VALEURS EN EUROPE
Quasi tous les secteurs européens progressent. L’indice Stoxx des ressources de base (+2,46%) affiche la plus forte progression, devant celui des banques (+1,67%) et celui des services financiers (+1,77%).
Les valeurs de semi-conducteurs STMicroelectronics, ASM International, Infineon Technologies et ASML, gagnent de 1,72% à 2,09% après que le fabricant de puces américain Micron Technology a fait état de résultats supérieurs aux attentes.
Le groupe Bolloré bondit de 10,11% après avoir reçu une offre de l’armateur MSC pour ses activités de transport et de logistique en Afrique sur la base d’une valeur d’entreprise de 5,7 milliards d’euros.
Le groupe minier et métallurgique Eramet abandonne 2,42% après avoir identifié d’une fraude financière au sein de sa gestion de trésorerie.
DBV Technologies chute de 18,16% après avoir demandé à l’Agence européenne des médicaments le retrait de sa demande d’autorisation de mise sur le marché de Viaskin Peanut, son traitement expérimental phare de l’allergie aux arachides.
CHANGES/TAUX
Le dollar recule de 0,11% face à un panier de devises de référence et l’euro est quasi stable à 1,129 dollars.
La livre turque a repris 23% depuis que le président Recep Tayyip Erdogan a dévoilé lundi soir un plan qui, selon lui, garantirait les placements libellés dans la devise contre les fluctuations du marché.
Le regain d’appétit pour le risque se traduit par une remontée des rendements des emprunts d’Etat. En Europe, celui du Bund allemand gagne plus de deux points de base à -0,331% et son équivalent italien cinq points à 0,988%.
Sur le marché américain, le dix ans monte à 1,4498% après avoir touché lundi en cours de séance son plus bas niveau en plus de deux semaines, sous 1,36%.
PÉTROLE
Les prix du pétrole effacent une partie des pertes de la veille: le Brent gagne 1,47% à 72,57 dollars le baril tandis que le brut américain prend 1,63% à 69,73 dollars le baril.
PAS D’INDICATEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR À L’AGENDA
(Laetitia Volga, édité par Tangi Salaün)