Le G7 devrait investir 10.000 milliards de dollars pour soutenir une reprise respectueuse du climat, selon rapport
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIpar Guy Faulconbridge
LONDRES (Reuters) – Les pays du G7 devraient investir 10.000 milliards de dollars (8.221 milliards d’euros) pour assurer une reprise économique visant à soutenir la montée en puissance des vaccins contre le coronavirus et une transformation énergétique radicale pour ralentir le changement climatique, selon un rapport demandé par le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Le président américain Joe Biden devrait se joindre aux autres dirigeants du G7, le groupe de sept pays représentant près de la moitié de l’économie mondiale, lors d’un sommet présidé par le dirigeant britannique qui se tiendra dans les Cornouailles, dans le sud de l’Angleterre, du 11 au 13 juin.
« La transition vers un monde à émissions nulles et résilient au changement climatique offre la plus grande opportunité économique et commerciale de notre époque », indique dans le rapport Nicholas Stern, professeur d’économie à la London School of Economics.
Les pays du G7 devraient se fixer l’objectif commun d’augmenter les investissements annuels de 2% du PIB pré-pandémie au cours de cette décennie et au-delà, soit environ 1.000 milliards de dollars par an d’investissements supplémentaires sur la prochaine décennie, estime Nicholas Stern.
Le rapport préconise aussi que les pays du G7 devraient assurer un déploiement mondial des vaccins contre le coronavirus en comblant immédiatement le plafond de financement de 20 milliards de dollars du programme Covax à destination des pays pauvres.
Le rapport défend également que les dirigeants devraient s’engager à éliminer toutes les subventions aux combustibles fossiles au plus tard en 2025 et à mettre fin au soutien à de tels projets à l’étranger, ainsi qu’à envisager l’introduction d’un taux d’imposition minimum des entreprises à 21%.
(Version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)