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L’attentisme s’impose en Bourse avant le rapport sur l’emploi US

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en ordre dispersé et les Bourses européennes évoluent sans grand changement à mi-séance vendredi, la publication des chiffres mensuels de l’emploi aux Etats-Unis limitant la prise de risque.

Les contrats à terme signalent un gain de 0,18% pour le Dow Jones, une ouverture stable pour le Standard & Poor’s-500 et un recul de 0,34% pour le Nasdaq.À Paris, le CAC 40 gagne 0,14% à 5.944,44 vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,07% et à Londres, le FTSE s’adjuge 0,2%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 gagne 0,08%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,19% et le Stoxx 600 avance de 0,07%.

Le rapport mensuel que publiera à 12h30 GMT le département du Travail sera comme toujours très suivi pour tenter de déterminer l’impact sur le marché de l’emploi du durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale et si celle-ci pourrait être amenée à changer de cap.

Le consensus Reuters table sur un ralentissement de créations de postes non-agricoles à 250.000, un taux de chômage inchangé à 3,7% et une hausse de 0,3% sur un mois du salaire horaire moyen.

« Le rapport sur le marché du travail est susceptible dépeindre un certain ralentissement mais pas de quoi alimenter un quelconque revirement dans la rhétorique des banquiers centraux américains », ont déclaré les analystes d’UniCredit dans une note.

Les responsables de la banque centrale ne cessent en effet de l’assurer: l’inflation est leur principale préoccupation et ils restent déterminés à poursuivre le resserrement monétaire pour faire ralentir le rythme des hausses de prix.

La publication jeudi prochain de l’indice des prix à la consommation américaine pourrait être avoir une plus grande incidence sur la stratégie de la Fed en novembre, a ajouté UniCredit.

Sur l’ensemble de la semaine, le Stoxx 600 affiche pour l’instant une hausse d’un peu plus de 3% après trois semaines passé dans le rouge. LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Dans les transactions avant l’ouverture de Wall Street, le fabricant de semi-conducteurs Advanced Micro Devices perdait 5% après avoir abaissé sa prévision de chiffre d’affaires du troisième trimestre d’environ un milliard de dollars.

Dans son sillage, Micron, Qualcomm, Nvidia et Intel perdaient de 1% à 3%; un recul amplifié par la publication par Samsung, numéro un mondial des puces mémoires, d’une baisse de son bénéfice d’exploitation trimestriel plus importante qu’attendu, d’après des résultats provisoires.

VALEURS EN EUROPE

Par conséquent en Europe, le secteur des hautes technologies accuse la plus forte baisse. Son indice Stoxx abandonne 1,39%. STMicroelectronics (-2,55%) et Capgemini (-1,75%) sont derniers du CAC 40. Infineon, ASML lâchent 1,21% et 2,41% respectivement.

En tête du Stoxx 600, Credit Suisse progresse de 6,76%, la banque helvétique ayant annoncé racheter jusqu’à trois milliards de francs suisses de titres de créance afin de tenter de rassurer les investisseurs.

Soutenue par le passage à « surperformance » d’Oddo, l’action Renault prend 4,15%.

TAUX

Les rendements des bons du Trésor américain continuent de monter avant le rapport sur l’emploi. Celui des Treasuries à dix ans prend plus de deux points de base à 3,8489%.

Sur le marché obligataire européen, le dix ans allemand, à 2,157%, gagne plus de sept points de base, au plus haut depuis une semaine

CHANGES

Le dollar, orienté en légère hausse en début de journée, cède désormais 0,19% face à un panier de devises de référence. Il pourrait toutefois repartir de l’avant si les chiffres de l’emploi américaine « finissent par surprendre à la hausse », a déclaré Ricardo Evangelista, analyste senior chez ActivTrades.

L’euro profite du petit coup de mou du billet pour remonter à 0,9795 dollar.

PÉTROLE

Le marché pétrolier se dirige vers un deuxième semaine de gains consécutif, soutenu par la décision des pays de l’Opep+ de baisser leur production de deux millions de barils par jour en novembre – la plus importante réduction depuis 2020 – en dépit des craintes de récession et de la hausse des taux d’intérêt.

Le Brent gagne 0,88% à 95,25 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,98% à 89,32 dollars.

(Rédigé par Laetitia Volga)

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