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La zone euro finit dans le rouge avec le luxe et la « tech »

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par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes, hormis Londres, ont terminé dans le rouge mercredi, affectées notamment par les résultats décevants dans le luxe et les nouvelles technologies de LVMH et ASML.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,40% à 7.492 points. Le Footsie britannique, soutenu par les compartiments défensifs de l’immobilier (+1,83%) et des « utilities » (+1,89%), a avancé de 0,97%. Le Dax allemand a cédé 0,18%.

L’indice EuroStoxx 50 a reflué de 0,72%, le FTSEurofirst 300 de 0,18% et le Stoxx 600 de 0,15%.

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones avance de 0,42%, le Standard & Poor’s 500 de 0,13%, tandis que le Nasdaq est à l’équilibre.

Les deux premiers indices boursiers américains, qui sont proches de leur niveau record, profitent de l’embellie dans le secteur bancaire (+0,74%) à la suite de la publication des résultats de Morgan Stanley (+7,24%), First Horizon (+3,86%) ou encore U.S. Bancorp (+4,67%).

En Europe, le compartiment technologique (-1,52%) et celui du luxe (-1,59%) ont pesé sur le Stoxx 600 après les comptes trimestriels de deux poids lourds de la cote qui éloignent encore l’indice paneuropéen du sommet de plus de deux semaines atteint mardi.

VALEURS

LVMH a terminé en repli de 3,67% après avoir fait état mardi d’un recul de ses ventes au troisième trimestre, entraînant à la baisse Kering (-0,82%), Hermès (-1,34%), L’Oréal (-2,17%), Richemont (-0,90%) ou encore Burberry (+1,33%), dans un mouvement de défiance sur les valeurs exposées à la Chine.

ASML a cédé 5,31% après l’abaissement par le géant néerlandais de sa prévision de ventes annuelles dans un contexte d’affaiblissement de la demande de puces non liées aux technologies sur l’intelligence artificielle (IA).

Just Eat Takeaway a chuté de 9,03%, la société de livraison de repas n’ayant pas répondu aux attentes en matière de valeur brute des transactions au troisième trimestre.

Adidas a reflué de 6,26% malgré la révision à la hausse de ses prévisions de ventes et de bénéfice pour l’ensemble de l’année, le fabricant de chaussures ayant pâti des dégagements dans le secteur européen des biens personnels (-1,57%).

LES INDICATEURS DU JOUR

L’inflation britannique a reculé plus que prévu en septembre, à 1,7%, selon les données de l’Office national de la statistique (ONS).

CHANGES

Le dollar monte de 0,15% face à un panier de devises de référence dans la perspective d’une baisse modérée des taux de la Fed en novembre et d’une possible victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.

La livre sterling recule de 0,52% à 1,3005 dollar, après être tombé à 1,2988 dollar, au plus bas depuis deux mois, à la suite de la publication des chiffres d’inflation britannique.

L’euro cède 0,11% à 1,0878 dollar, à la veille de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), qui devrait opter pour une baisse de 25 points de base de son taux de dépôt.

« Christine Lagarde (la présidente de la BCE) ne devrait pas se départir de son discours prudent traditionnel mais nous restons convaincus que nous sommes bel et bien entrés dans un cycle de baisse des taux qui devrait se poursuivre en 2025 », écrit Emmanuel Auboyneau, gérant associé chez Amplegest.

TAUX

Le rendement du Bund allemand à dix ans a fini en repli de plus de cinq points de base (pb), à 2,176%, tandis que son équivalent américain de même échéance décline de 4,1 pb, à 3,9985%, après une récente série de hausses qui l’ont porté à un sommet de deux mois et demi, à 4,12%.

PÉTROLE

Le marché pétrolier poursuit sa baisse sur fond de doutes sur la demande: le Brent abandonne 0,84% à 73,63 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) reflue de 0,96% à 69,89 dollars.

« Les tensions géopolitiques actuelles, combinées à de faibles projections de la demande, créent des perspectives incertaines pour les cours mondiaux du brut à court terme », écrit Christopher Tahir, stratège marchés chez Exness, qui voit une volatilité accrue sur le brut.

Le Brent a chuté mardi de plus de 4%, près d’un plus bas de deux semaines.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Zhifan Liu)

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