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La BCE voit la dynamique désinflationniste se poursuivre, pas de baisse de taux en vue

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(Reuters) – La Banque centrale européenne (BCE) a choisi jeudi de maintenir ses taux directeurs à leurs niveaux actuels, pour la troisième réunion consécutive, la désinflation se poursuivant en zone euro tandis que les perspectives de croissance à court terme demeurent moroses.

Le taux de dépôt est ainsi maintenu à 4,0%, son plus haut niveau depuis la création de l’euro en 1999, atteint en septembre 2023 après dix relèvements consécutifs.

« L’inflation devrait continuer son repli en 2024. Les pressions domestiques sur les prix demeurent élevés, mais plusieurs indicateurs commencent à s’affaiblir », a commenté la présidente de la BCE, Christine Lagarde, lors d’une conférence de presse.

Les tensions salariales, qui demeurent à des niveaux élevés, les comportements de marge des entreprises et les tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient, représentent autant de facteurs de risques pour l’inflation, a toutefois nuancé Christine Lagarde.

« Le consensus au sein du Conseil des gouverneurs est qu’il est prématuré de parler de baisses de taux », a résumé la présidente.

« Le processus désinflationniste doit être plus avancé pour que nous soyons confiants dans l’atteinte de l’objectif d’inflation », a-t-elle poursuivi.

La banque centrale a indiqué dans son communiqué que les tendances de l’inflation confirmaient « globalement » ses précédentes projections, mais a supprimé un passage faisant référence aux pressions domestiques élevées sur les prix et à la forte croissance des coûts de main-d’œuvre, présent dans les précédents communiqués.

L’institution demeure par ailleurs prudente sur les perspectives économiques européennes, Christine Lagarde prévenant que « les risques demeurent orientés à la baisse sur la croissance », dans un contexte incertain.

Les perturbations du commerce mondial dues aux attaques en mer Rouge pourraient aggraver l’inflation en augmentant les coûts de l’énergie et du fret, a prévenu la dirigeante.

« Nous observons cela avec beaucoup d’attention », a précisé Christine Lagarde.

La présidente a refusé de commenter les scénarios d’anticipation d’une première baisse des taux de la BCE en juin.

Christine Lagarde et Philip Lane, l’économiste en chef de la BCE, ont récemment indiqué que les accords salariaux du premier trimestre, dont les chiffres seront disponibles en mai, seraient un indicateur pertinent.

La dirigeante a ainsi évoqué l’assouplissement de la demande de main d’œuvre et une croissance des salaires « selon nous bien orientée ».

LES INVESTISSEURS TOUJOURS SCEPTIQUES

Les marchés continuent d’anticiper 125 points de base de baisses de taux cette année.

Cet écart avec les projections de la BCE s’explique en grande partie par des anticipations différentes sur la croissance du bloc et sur la transmission des hausses de taux précédentes.

La BCE s’attend à ce que les dépenses des ménages et des gouvernements soutiennent l’activité, mais les dernières données dépeignent des perspectives plus moroses, l’activité manufacturière demeurant en contraction, tandis que le climat des affaires se détériore.

La zone euro a probablement été en récession au dernier trimestre, et a démarré l’année mollement, ce qui pourrait faire du premier trimestre 2024 le sixième trimestre consécutif de croissance atone ou négative.

La faiblesse de l’économie et des prix des matières premières et des taux d’intérêt élevés continueront de faire pression à la baisse sur l’inflation, qui touchait 2,9% en décembre et qui, selon la BCE, ne devrait pas retomber à son objectif de 2% avant 2025.

« Nous continuons de penser que les taux d’inflation totaux et sous-jacents tomberont à 2% dès avant le milieu de cette année, soit un an ou plus avant ce que ne prévoit la BCE », selon les économistes de Deutsche Bank.

Une baisse de l’inflation entraînerait une hausse des taux d’intérêt réels, ce qui aurait pour effet de resserrer davantage la politique monétaire dans un contexte récessif.

« Cela augmenterait le risque d’une récession pure et simple et d’un véritable choc sur le marché du travail », rajoute Deutsche Bank.

L’insistance de la BCE à voir davantage de preuves de désinflation augmente pour certains observateurs les risques d’erreur de politique monétaire.

« La BCE a fait fi de l’impact négatif du resserrement monétaire sur la croissance jusqu’à présent, et reste encline à réduire trop peu et trop tard » ses taux, selon Davide Oneglia de TS Lombard.

« La BCE a moins d’inquiétudes à avoir sur l’inflation, et donc moins d’excuses à maintenir une politique monétaire restrictive, mais resserrer les taux de manière excessive est une habitude qui a la vie dure ».

(Rédigé par Balazs Koranyi, Francesco Canepa, Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault et Sophie Louet)

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