Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

La BCE doit approfondir le débat sur l’ampleur de la baisse de ses taux, dit Schnabel

FRANCFORT (Reuters) – La Banque centrale européenne (BCE) est sur la bonne voie pour réduire l’inflation et abaisser à nouveau ses taux directeurs, mais elle doit mener une réflexion approfondie sur l’ampleur et la rapidité de son assouplissement monétaire, a déclaré Isabel Schnabel, membre du conseil des gouverneurs de l’institution, dans un entretien accordé un média allemand et publié dimanche.

La BCE a réduit ses taux à quatre reprises l’année dernière, tandis que trois à quatre autres baisses sont attendues cette année. La première de ces baisses supplémentaires devrait avoir lieu le 30 janvier à l’issue de la réunion de politique monétaire de l’institution.

Cette baisse est attendue car l’inflation, qui s’élevait à 2,4% en décembre, devrait revenir à l’objectif de 2% d’ici mi-2025 alors que le taux de dépôt de la BCE est actuellement à 3%.

Mais le débat interne sur l’ampleur de la baisse des taux de la BCE s’est intensifié ces dernières semaines, notamment en raison de l’incertitude créée par les projets de relèvement des droits de douane de la future administration américaine.

« Nous sommes sur la bonne voie et nous prévoyons de revenir à notre objectif d’inflation de 2% cette année », a déclaré dimanche Isabel Schnabel, citée par le site financier allemand Finanztip. « Si c’est le cas, nous pourrons probablement réduire davantage les taux d’intérêt », a-t-elle dit.

« Toutefois, après les fortes baisses de taux d’intérêt de ces derniers mois, nous nous rapprochons de plus en plus du moment où nous devrons examiner de plus près si et dans quelle mesure nous pouvons encore réduire les taux d’intérêt », a-t-elle ajouté. Au sein des membres de la BCE, Isabel Schnabel est perçue comme un « faucon », c’est-à-dire une partisane d’une politique davantage restrictive.

Isabel Schnabel a reconnu que l’incertitude liée aux barrières commerciales américaines freinait la consommation et l’investissement en Europe tout en maintenant la croissance économique à un niveau faible.

Mais selon elle, des facteurs structurels, allant du faible niveau d’innovation à la difficulté de créer des entreprises, en passant par le vieillissement de la population, constituent les véritables freins dans le bloc monétaire.

La main-d’oeuvre en Europe se réduit au moment même où ses citoyens cherchent à abaisser le nombre d’heures travaillées pour profiter de l’argent durement gagné, de sorte qu’il sera vital de compter davantage sur les main d’oeuvre étrangère, a-t-elle noté.

(Reportage Balazs Koranyi; version française Claude Chendjou)

tagreuters.com2025binary_LYNXNPEL0I046-FILEDIMAGE

Soutenez le Journal Chrétien, un média porteur d’espérance, ouvert et indépendant.

JE FAIS UN DON MAINTENANT

Les commentaires sont fermés.